YKVZ : Un nouveau brand de vêtements montréalais qui allie passion et audace

Dans la noirceur d’un bar de Montréal, mon regard s’est arrêté net sur le t-shirt de mon ami qui fêtait son anniversaire en grand. Il s’agit d’un chandail noir, d’une sobriété éclatante, sur lequel on retrouve un carré noir, ton sur ton. Au centre de ce carré, on aperçoit ces trois mots magiques : Crapaud deviendra roi. Déjà, je tripe. Mais le meilleur, c’est que j’arrive à lire le texte, car il est imprimé d’un matériau qui glow in the dark.

​Je m'investit alors d’une mission : je dois trouver où acheter un t-shirt dans le même genre. C’est de cette façon que je fais la connaissance, le soir même, dans le même bar, de Junior Leugoue, l’un des deux Montréalais derrière YKVZ.

L'histoire

Tout a commencé alors que quatre gars du Cégep de Maisonneuve ont créé, il y a quelques années, une petite fraternité. L’idée était de concevoir des vêtements et des accessoires pour se trouver un style propre, attirer l’attention et piquer la curiosité.

Des quatre jeunes hommes, l’artiste, le designer, c’était Malick Ismael D’Almeida. Portée par son inspiration, la petite fraternité continue de se vêtir, en toutes occasions, des morceaux créés. Ils ébauchent même un logo. Dès 2012, à force de se faire demander où trouver ces vêtements (comme je l'ai moi-même fait !), l'idée de concevoir des morceaux pour la vente commence à naître.

Alors que cette inspiration continue de mûrir tranquillement, en décembre 2014, Malick et Junior s’assoient ensemble. Débute alors la période d’essais : tissus, styles, design. Énormément d’argent personnel a été investi, m'affirme Junior. Malick a également traversé l’Atlantique pour se rendre en Afrique et au Moyen-Orient, de façon à visiter des fournisseurs et contrôler la qualité des matériaux qui seront retenus.

Au début de l’année 2015, Malick et Junior ont ainsi plus de 200 morceaux devant eux. Les deux entrepreneurs conserveront 40 modèles et finalement, pour la collection de lancement, trois libellés, imprimés sur un carré de velours d’un noir profond : Crapaud deviendra roi, Karma is noir et le logo de YKVZ. Un nouveau brand montréalais est alors officiellement né.

Le vibe, le brand

En testant divers matériaux, pour le plaisir, Malick et Junior feront l’essai d’un composé qui brille dans le noir. Comme tant de bonnes idées en affaires, c’est donc un peu par hasard que ce concept sera retenu. «Nos vêtements sont simples, se veulent cool, mais pourquoi pas rendre ça encore plus cool et créer un effet de surprise dans le noir !», ajoute Junior.

Par l’inspiration à la fois élégante et audacieuse de ses créateurs, je trouve que ce brand, c’est du génie. Les morceaux de YKVZ sont confos, de haute qualité et possèdent un chic qui se porte bien en toutes circonstances. Les boys travaillent sur une superbe collection d’été en ce moment même, qui misera sur la créativité et qui captera l’attention des observateurs, dans le style et dans la coupe des morceaux.

Je parie que nous pourrons apercevoir pas mal de glow in the dark dans les coins sombres de Montréal au cours des prochains mois!

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