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Le designer MARKANTOINE dénonce le manque de subvention dans le milieu de la mode
À quelques jours de l’événement Fashion Preview #11 à Montréal, Markantoine Lynch-Boisvert nous annonce sur ses différentes plateformes la venu de sa nouvelle campagne Spring/Summer 19 « BROKE AF ».

Même s'il est très occupé par ces différents événements auquel il prend part (vous pouvez d'ailleurs voir ses oeuvres au Musée des Beaux-Art de Montréal), j’ai eu la chance de m’entretenir avec lui pour en discuter davantage.

Venu d’un coup de tête, Markantoine m’explique qu’il n’avait ni le temps ni le budget pour faire une grosse campagne. De là est venu « BROKE AF » une campagne de dénonciation face au manque d’aide financière aux entreprises de mode.

Crédit : Alex James
 
 «Le manque d’aide financière est plus particulièrement criant en ce qui concerne les créateurs de mode, qui sont l’opposés du «fast fashion» et/ou des marques produites à l’étranger à faible coût. Les créateurs sont la pointe du diamant, ceux qui font naître les différents courants, ceux qui osent penser plus loin qu’un simple pantalon noir coupé droit» nous confie-t-il. 

«Créer et faire des vêtements, c’est plus que le dessin au bout d’une plume; c’est aussi gérer une équipe, choisir les 150 matières utilisées à chaque saison, décider des différentes garnitures, faire les tests de faisabilité, gérer la production, gérer l’échantillonnage, faire les patrons, coudre les échantillons, répondre aux demandes du monde extérieur, gérer l’image de marque, s'occuper du site web, du e-shop, faire des ventes afin de financer la prochaine collection, etc.»
 

«La mode c’est une passion, mais c’est surtout de l’art» conclut Markantoine.
 
La mode c’est une passion, mais c’est surtout de l’art. La mode c’est une passion, mais aussi de l’art. La mode c’est de l’ART. La mode cherche à s’exprimer et à raconter son histoire comme tout bon artiste.
Crédit : Alex James
Cette campagne ne sert pas seulement à dénoncer, mais aussi à informer la population. On doit voir le designer comme un artiste. On doit voir sa pièce de vêtement comme un art à porter. On doit voir la différence entre un détaillant et un designer local. Il faut mettre de l’avant le créateur. Sans l'aide du public, ils n’iront nulle part.
 
 « Il serait temps que le Québec et le Canada s’ouvrent et s’informent sur l’industrie du vêtement et sur l’importance de la consommation locale. Nos créateurs d’ici débordent d’idées, d’émotions, mais surtout d’inventivité. La mode nous rassemble, la mode nous divise, la mode nous touche, la mode transcende les âges, la mode raconte notre histoire, la mode c’est DE L’ART.» conclu Markantoine Lynch-Boisvert.

Pour en apprendre davantage sur la marque MARKANTOINE, vous pouvez aller sur la page Facebook MARKANTOINE, le compte instagram markantoine_official et le site internet markantoine.ca.

Crédit : Alex James
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