Aller au contenu
Rudy Giuliani perd un procès en diffamation contre deux travailleuses électorales
Crédit: Getty Images

L’ancien avocat de Donald Trump et ex-maire de New York Rudy Giuliani vient de perdre le procès en diffamation intenté par deux travailleuses électorales de la Géorgie, après que Giuliani ait fait de fausses allégations de falsification des bulletins de vote en Géorgie contre les deux femmes, à maintes reprises, après les élections de 2020.

«Ce que nous avons vécu après les élections de 2020 était un véritable cauchemar», ont affirmé les deux travailleuses, une mère et sa fille, après l’annonce du juge en leur faveur.

Getty Images

Giuliani devra également payer aux travailleuses près de 90 000$ pour couvrir les frais juridiques dans l’affaire, en plus de se voir confirmer une date de procès en 2024 pour décider du montant que les travailleuses pourraient demander en dommages-intérêts en raison de ces horribles allégations.

Un montant qui pourrait bien atteindre des millions de dollars!

Getty Images

Les deux femmes, qui ont dû quitter leur domicile sous les conseils du FBI, disent vivre dans la peur d’aller au supermarché ou simplement de sortir depuis les attaques répétées de l’avocat de Trump qui ont débutés lorsque ce dernier a publié une vidéo de surveillance du dépouillement des votes à Atlanta les qualifiant de conspiratrices et criminelles bourrant les urnes, accusations que les responsables électoraux géorgiens ont bien sûr réfutées.

Getty Images

«Je ne me sens nulle part en sécurité. Nulle part. Savez-vous ce que ça fait de voir le président des États-Unis vous prendre pour cible?», affirmait l’une des victimes dans un témoignage vidéo.

Giuliani a d’ailleurs admis lui-même le mois dernier avoir tenu des propos diffamatoires à l’égard des travailleuses. L’ancien avocat a reconnu qu’il n’avait pas contesté leurs affirmations selon lesquelles il avait terni leur réputation.

Fulton County Sheriff’s Office

Les ennuis judiciaires sont loin d’être terminés pour l’ancien avocat de Donald Trump.

On est loin de l’époque de l’America’s Mayor.

Plus de contenu