Carey Price était de passage au podcast La Poche Bleue dimanche soir, et le cerbère du Canadien de Montréal (oui, il est encore payé par le club) semblait très décontracté lors de cet entretien avec ses deux anciens coéquipiers, Guillaume Latendresse et Maxim Lapierre.
S04É18 – Carey Price – André Roy https://t.co/JBtRyhmXwi
— La Poche Bleue (@lapochebleue) January 9, 2023
Évidemment, l’une des questions les plus récurrentes lorsqu’on dialogue avec un joueur ou un ancien joueur des Canadiens de Montréal demeure la pression de joueur à Montréal.
Le numéro 31 ne s’est pas mis la tête dans le sable à ce sujet, en indiquant que cette pression est exercée dès les entrevues avec la direction avant d’être repêché. Les questions que les jeunes hommes reçoivent en provenance du Tricolore sont toujours plus corsées qu’ailleurs, comme l’a souligné Price.
Selon Carey Price, «ça prend une personne spéciale» pour jouer à Montréal et le fait que «les choses soient dramatisées» à Montréal n’aide en rien. En gros, à Montréal, c’est le pire et le meilleur endroit où y jouer, tout va avec le résultat!
Le volet de la santé mentale a également été touché, surtout que Carey est passé par le programme d’aide de la LNH l’an dernier en raison de problèmes reliés à l’alcool.
Dans la LNH d’aujourd’hui, les joueurs ont beaucoup de support, eux qui peuvent compter sur un nutritionniste et un psychologue du sport, ce qui n’était pas le cas jadis.
Price croit, avec raison, que ces ressources sont nécessaires puisqu’elles font une grande différence pour les jeunes qui souffrent d’anxiété de performance:
«La pression de bien faire, de garder ton emploi, de composer avec les médias.»
Même dans la LNH, la santé mentale est de moins en moins tabou!