Rappeur en soi, inspiré par le rock; voilà ce qu'on peut s'attendre lorsqu'on écoute le rappeur Husser. Natif de Montréal, il s'unit avec Joe Sherrett et Kris the $pirit pour former le groupe hip-hop The Posterz en 2014. Dans ses propres projets – on retrouve la même énergie qu'il partage avec The Posterz – mais à elle seule. C'est un flow non-traditionnel: plutôt lent, mais entrainant. Disons wavy.
Dans Name Another N!99@, Husser est accompagné du groupe rock Ragers avec qui il allie le son trap avec les conventionnelles batterie et guitare. Autre projet de Husser: sa collaboration sur le morceau Like It Doesn't Hurt de Charlotte Cardin dans son nouvel EP Big Boy.
Mise à part ta participation avec le groupe The Posterz, comment décrirais-tu ton son?
Disons que c'est l'ingrédient que j'apporte avec The Posterz, mais à lui seul. L'idée est toujours d'apporter une nouvelle vibe sur table, du jamais entendu.
On voit justement une ouverture d'esprit de ta part, du rap moins classique. Quelles sont tes influences lorsque tu produis?
J'essaie d'apporter quelque chose de nouveau. En fait, mon son est basé sur le rock, et évidemment le hip-hop. Donc quand les gars de Ragers m'ont approché, c'était logique de travailler ensemble. Ça allait de soi puisqu'ils sont très rock.
Parle-moi de ta rencontre avec Charlotte Cardin.
À la base, nous sommes signés sous le même label; Cult Nation. Elle travaillait sur son premier EP et on m'a demandé d'en faire partie. Elle est restée elle-même et j'ai apporté ma touche personnelle. C'est la meilleure façon de créer, d'être fidèle à son «posterz».
Comment était le tournage de son clip Like It Doesn't Hurt?
Avec Charlotte, on jouait le couple qui a une relation amoureuse compliquée. En fait, je suis le Ryan Gosling noir! (rire)
Elle t'accompagnait lors du Jazz Fest pour l'ouverture de Danny Brown. As-tu aimé ton expérience?
C'était définitivement du bon temps. I mean, Danny fucking Brown!
Sur scène, tu étais accompagné d'un guitariste et d'une batterie. Qu'est-ce qui t'attire dans la musique rock?
C'est la musique que je fais et, sur scène, c'était littéralement du rock. Ça va de soi d'être accompagner d'un groupe en live.
Tu allais souvent rejoindre la foule sur le plancher…
Oui! Du haut de la scène, c'était une chose, mais je devais sauter dans la foule pour le vivre avec eux.
As-tu de nouveaux projets en vues?
Un nouvel EP Ghetto Rock for the Youth, en automne. C'est le genre de musique pour écouter en roadtrip, ou simplement dans ses écouteurs.
À souligner la présence du groupe The Posterz au club Le Belmont ce 4 août dans le cadre du festival La Grosse Semaine, ainsi qu'au festival de skateboard Jackalope ce 20 août.
Jetez un coup d'oeil à son site web pour plus d'informations.