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J’ai commencé à travailler parmi les grandes personnes
Crédit: Office Snapshots

L'école nous apprend bien des choses, mais c'est une fois la cravate (ou un col de robe cute cute cute) bien serrée autour de notre petit cou qu'on réalise qu'on est en terrain inconnu. Ce ne sont pas toutes les études qui permettent de faire des stages, et donc de voir comment ça se passe dans le vrai monde. Il n'y a pas d'examen ou de chances infinies de se reprendre si on coule. Et c'est pas toujours facile de trouver une job plus carriériste.

On a tous eus des jobs étudiantes ou des jobs « d'en attendant », alors on sait c'est quoi travailler. Mais on travaillait aussi parce qu'on les voulait donc ces beaux souliers-là! Ou alors pour amener la belle Monique sur une date. Ou par nécessité alimentaire simplement. Mais ces jobs n'étaient pas la priorité ultime, c'était « qu’en attendant ».

Éthique de travail de fer!

Faut juste pas faire l'erreur, quand on commence, et peu importe la job, de croire que l'on va nous donner quelque chose « parce que je le vaux bien ». On n'est pas dans une pub de L'Oréal man. La job de nos rêves, faut aller la chercher à la sueur de notre front, et faudra certainement bûcher pour s'y rendre.

Il v y avoir des tâches moins agréables et des moments de « qu'est-ce que je fais icitte », mais ça, c'est souvent une simple question de perspective. Faut tout voir comme une opportunité d'apprendre, et nous motiver nous-mêmes à nous dépasser. La tâche qui n'est pas l'fun et qui est plate, faut devenir le meilleur à la faire, dans les meilleurs délais, pis les gens remarqueront qu'on fait bien les choses. C'est ce que j'ai toujours tenté de faire. J'ai toujours réussi à avoir des promotions et plus de responsabilités. Ça paie de travailler fort et de s'investir. Même si ce n'est pas toujours facile. 

J’ai commencé à travailler dans un resto pour la première fois comme boss-boy et le patron aimait ma détermination, alors après 1 an je suis devenu « responsable de la salle de bière », ce qui me donnait plus d'heures et la possibilité de choisir mon horaire. Puis, le patron m’a monté comme serveur. J’ai ensuite été serveur dans un autre resto plus chic pour les déjeuners et je suis ensuite tombé de soir durant les shifts archipayants. J’ai donc été capable de me payer des voyages à la fin de mes études parce que j’avais, 3-4 ans plus tôt, accepté de sortir des poubelles en étant vêtu moi-même d’un sac de poubelles tellement c’était dégueu et de faire de la plonge lorsque nécessaire.

Source : Instagram @2witches_photo

Être ouvert aux opportunités

Et là, après des années dans le corridor « d’en attendant », j'ai eu cette première job sérieuse qui est la priorité numéro UNO dans ma vie de jeune ambitieux. On doit la prendre au sérieux, plus que toute autre chose. Ce qui donne un froid de peur dans le dedans. Le voyez-vous, le bouton de panique? Ne pesez pas dessus, prenez juste une grande respiration. Il faut commencer quelque part, et apprendre.

Il faut être ouvert aux opportunités. Je ne croyais jamais travailler pour une institution financière ou une grosse corporation, et j'adore ça. J'ai tendu l'oreille, et tout baigne! Qui sait où la petite ouverture d'esprit du départ peut ensuite mener… 

Source : Instagram @la_stef_

Tout va bien aller, promis juré craché. Je suis encore en phase d’apprentissage (je le serai toujours, tu diras, grand fendant), et tout est OK, et ça le sera pour vous aussi. Il faut travailler fort pour faire sa place, et c’est un combat qui durera toute une carrière. Et c’est ça qui est trippant, parce qu'on doit toujours se dépasser pour continuer à avancer. C’est thrillant, ça, non?!

Chaque matin, en checkant notre feed Instagram et en nous réveillant, on sait que des défis nous attendent, ce qui donne envie de se précipiter un peu plus à l’extérieur de chez nous pour montrer au monde qu'on est capable.

Soyez braves, jeunes padawans!

Source : Giphy

 

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