Parce qu'on n'a pas la prétention de détenir la vérité absolue, mais qu'on avait tout de même envie de discuter musique avec vous, nous avons décidé de partager les 3 coups de coeur musicaux des barbiers de la dernière année.
Alexandre
Dead Obies | Collation Vol. 2 – Limon Verde: La Experiencia
La formation, qui a gagné quatre prix au GAMIQ cette année (album rap, chanson, spectacle et découverte de l’année), a fait couler beaucoup d’encre pour son usage du franglais. C’est le groupe que j’ai vu en spectacle le plus souvent cette année. Les membres offrent chaque fois un excellent show. Mais ce n’est pas sur Montréal $ud (excellent album) sur lequel j’ai eu un gros kick cette année, mais plutôt sur leur deuxième mixtape, disponible gratuitement en ligne. Rythmes semi-tropicaux, ambiances suantes, collantes et enfumées; les gars sont high sur chacune des pistes et partagent à merveille leur énergie langoureuse.
Fun fact : la seule ligne directrice de cette mixtape, outre le désir d’expérimenter, est cette recherche du Limon Verde, un des cannabis les plus purs au monde. Une quête que les rappeurs ont choisi d’illustrer avec des extraits d’un documentaire de VICE sur le cannabis en Colombie, et des ambiances de jungle.
Betty Bonifassi | Betty Bonifassi
Mon album préféré de l’année et l’un des albums les plus renversants de l’automne. Betty Bonifassi a travaillé à partir des chants d’esclaves qu’enregistra Alan Lomax au début du XXe siècle. Inspirée par les chansons d’esclaves afro-américains, Bonifassi a interprété et réécrit ces « chants » à sa façon en leur offrant sa voix poignante et exaltante. Au départ, on dirait que c’est enregistré sur une terrasse de Nouvelle-Orléans. L’auditeur a droit à du bruitage minimaliste, bien raw et bien folk. Puis, ça vibre comme un pétard et tout explose, porté par la voix grave et puissante de Betty. Un album qui mélange rock et électro-folk. Campé dans le passé et tourné vers l’avenir, ça groove, c’est hypnotisant et ambitieux. Un album magnifique.
Fire/Works | Shenanigans
Magnifique effort d’amis dont j’ai suivis les débuts avec leur premier EP et leur album Grand Voyageur. Le duo composé de David Lagacé et de Jonathan Peters a offert sur Shenanigans des chansons douces, folk et chaleureuses. On pense à Patrick Watson, pour le côté cinématographique des pistes, mais leur terrain de jeu se trouve ailleurs, plus lointain, dans une forêt tout aussi sombre et mystérieuse. Shenanigans est un album qui m’a fait du bien quand ça allait mal. Props aux extraordinaires chansons : Elephants, The Japanese One, Underneath Your Skin et Ancestors’ Shadow.
Fun fact : on peut entendre pas mal de monde prêter leur voix sur la piste Ancestors’ Shadow dont Jesse MacCormack, Emilie Kahn (Emilie & Ogden), Gabrielle LaMaurice (Groendland), Jean-Bruno Pinard (le réalisateur), Laura Babin, Étienne Dupré (Caltâr-Bateau), Dave Dupaul (Vuu) et Yann Perreau (entre autres).
Didier
Mac Demarco | Salad Days
Né à Edmonton, grandi à Vancouver, éclot à Montréal et établi à Brooklyn, Mac Demarco a un parcours musical de nomades. L’enfant terrible de la scène musicale canadienne a su produire une galette qui s’écoute avec aisance et qui garde ses racines profondément rock. Les guitares lo-fi mènent la charge et on se laisse guider dans cette odyssée de slacker rock.
Fun fact : la pièce Let My Baby Stay est une référence directe à la situation d’immigration de la conjointe de Demarco aux USA.
Ty Segall | Manipulator
Issu de la scène rock garage californien, Ty Segall est un pur génie et un workaholic. Il chante, il joue de la guitare et du drum. En solo, il a fait paraître six albums depuis 2008. Avec ses autres bands (Fuzz, Ty Segall Band) et ses autres projets de collaboration, avec notamment White Fence et Mikal Cronin, le total est de 14 albums en six ans! Ce qui surprend est la qualité de tous ces microsillons, la critique et les fans confirmant également les qualités de M. Segall. À travers cette production faramineuse, il passe du rock garage au folk, au métal, au hardcore, à la pop sixties, et ce sans effort. Manipulator est la consécration de cet immense talent.
Fun fact : l’album a été crée sur une période de 14 mois, soit le double de son plus long projet.
Ought | More Than Any Other Day
Ce band de Montréal fait dans le post-punk mais franchit, je crois, cette frontière grâce aux pièces diversifiées et éclatées qui composent cet opus. Ce quatuor souffle un vent de fraîcheur sur la scène indie montréalaise anglophone. La voix et l’énergie du chanteur, Tim Beeler, est épique et les rythmes qui s’entrechoquent créent différentes vibes sur les huit tounes qui composent l’album. Un baptême musical réussi et acclamé par la critique.
Jean-Pierre
Röyksopp | The inevitable End
Je les aime d’amour! Déjà cette année la formation nous avait gâté en nous offrant un mini album en collaboration avec Robyn, plus une tournée, on pensait que ce serait tout, mais non! Ils nous reviennent avec un album complet de 12 chansons savamment soignées avec des rythmes intenses, démontrant leur très grand savoir faire et leur maitrise de l’art du beat électro et du vocal comme instrument d'accompagnement. La triste nouvelle est que ce sera leur dernier album de la sorte. Selon moi, ils nous feront l’honneur de sortir de temps à autre du matériel.
La pièce Monument a été mon coup de coeur, mais voici un autre morceau qui illustre très bien leur savoir faire:
Cut Copy | Free your Mind
Troisième album de ce groupe australien qui ne déçoit pas. Quand un groupe vieillit ou décide de continuer à progresser dans son style, faire évoluer le son peut parfois être un cauchemar. Dans ce cas-ci c'est totalement le contraire! Cut Copy est un des rares groupes où je saute d’une chanson à l'autre, où j’écoute les albums en intégralité car tout s’enchaine à merveille. Je n’ai pas été déçu de leur prestation au Corona et j’ai déja hâte au prochain opus!
Choisir un troisième album est de la torture! J’y vais donc avec celui qui m’a permis de découvrir une artiste que j’avais ignoré par jugement personnel et aussi parce que je déteste habituellement ce qui est pop ou trop commercial. Roulement de tambours:
Beyoncé | The Visual Album
Je viens d’une génération où Madonna était la reine, mais je dois avouer que tout de cette grande dame est parfait: sa voix, ses arrangements musicaux, les plus fins détails des vidéoclips, sans compter qu'elle n'est jamais tombée dans la vulgarité. J’ai écouté cet album en boucle dans la voiture lors de mon road trip en Californie et j’ai des souvenirs associés à certaines pièces qui m'habiteront à jamais. Ma pièce préférée:
Alexis GR
Ça a été, pour moi, un vrai défi de trouver mes 3 albums de l’année. Premièrement, il y avait beaucoup trop de bons. Deuxièmement, mes collègues en ont mentionnés une gang. Mais je dois dire que les trois prochains albums ont joué en boucle dans mon iTunes, iPhone et dans les speakers de mon auto.
Lisa Leblanc | Highways, Heartaches and Time Well Wasted
L’incroyable et très colorée Lisa Leblanc nous raconte un roadtrip qu’elle a fait jusqu’à la côte pacifique. On a l’impression de se promener dans le décor d’un film de Quentin Tarantino. C’est parfait pour le chalet, et parfait pour l'hiver. À se procurer sans fautes, messieurs.
Keaton Henson | Romantic Works
Parce que je suis un grand amoureux du piano, du violon et de la musique classique. Keaton a su nous offrir un vrai chef-d’oeuvre musical qu’on ne se lasse d’écouter. C’est tellement beau, éoutez ça avec votre blonde et elle va réaliser à quel point vous êtes un homme sensible et dévoué.
PS: Ma chanson préférée est Elevator Song. Je l’écoute pendant mon jogging, no jokes.
J.Cole | Forest Hills Drive (leak)
L’album est incroyablement bon, encore une fois. J.Cole est un de mes préférés lorsqu’on parle de rap et de hip-hop. Fidèle à lui-même, ses textes et ses mélodies prouvent encore une fois qu’il est toujours au sommet de son art.
Vincent
Caribou | Our Love
On l’attendait, celui-là. Quatre ans après Swim, tout le monde se demandait ce qu’allait pondre Dan Snaith pour rester relevant dans un monde de musique électronique en constante évolution. Certains doivent se dire que sur Our Love, il s’est perdu quelque part entre deux de ses personnalités, Caribou et Daphni (son alter-ego producer et DJ), et ils n’ont pas tout à fait tort. On ressent beaucoup plus l’influence house que sur ses derniers opus, et pour être franc le résultat n’est pas du tout mauvais. La voix planante de Snaith reste l’un de ses plus grands attraits, et les lignes de base entraînantes viennent boucler le tout. À peine la dernière piste terminée, on appuie sur repeat sans hésiter. À écouter: Back Home et All I Ever Need.
Roman Flügel | Happiness Is Happening
Flügel semble malheureusement être passé sous le radar de notre côté de l’Atlantique, et pourtant son album Happiness Is Happening est sûrement ce qui s’est fait de mieux en terme de LP dans le monde de la techno cette année. Avec seulement 10 pistes, l’Allemand nous amène dans un voyage tantôt rempli de légèreté (Friendship Song), tantôt aussi obscur que l’éclairage des clubs berlinois (Your War Is Over). À chaque pièce, on sent qu’on pourrait être autant un après-midi ensoleillé au Piknic à écouter Daniel Avery qu’une fin de soirée d’automne à écouter un DJ européen de renom de passage en ville, et c’est ce qui est fascinant avec cet album. À écouter: Wilkie.
The 2 Bears | The Night Is Young
Je l’avoue, tout projet musical lié de près ou de loin à Hot Chip me fait tripper avant même que je prenne le temps de l’écouter. Tout de même, on parle ici du side project du vétéran Joe Goddard, producer qui n’a plus besoin de faire ses preuves et l’une des forces créatrices d’Hot Chip. The 2 Bears, c’est Goddard et Raf Rundell, deux gros poilus à la voix grave dont la musique rappelle tant la house (Get Out), le reggae (Money Man), et même le disco (Not This Time). Ceux comme moi qui n’en peuvent plus d’attendre la suite de l’album In Our Heads (2012) trouveront leur compte dans cet album, du moins à court terme (See You nous rappelle l’excellente Night And Day). Les beats donnent irrémédiablement envie de danser et l’harmonie des voix des deux bears donnent réellement l’impression qu’ils nous font un gros câlin musical. À écouter: Get Out.
Fred Q. Labelle
Lykke Li | I Never Learn
Le nouvel opus de cette chanteuse suédoise est, et de loin, mon undisputed champion de 2014. Je suis méga fan de Lykke Li depuis son premier album et une prestation endiablée à Osheaga en 2009. J'attendais avec énormément d'impatience l'effort 2014 et j'en suis tombé en bas de mon lazy-boy. Autant les mélodies que les structures sonores sont d'une puissance incandescente et l'émotion à fleur de peau qui est mise de l'avant a fait frétiller mon cœur de romantique depuis sa sortie en mai. Gunshot, même après 200 écoutes, me rentre encore dedans comme un camion. Je m'en inspire pour un tatou, ou pas?
How To Dress Well | What Is This Heart?
Le troisième album de ce chanteur de Chicago est beaucoup plus heureux que les deux premiers qu'il nous a proposés, mais les éléments marquants de cet artiste iconoclaste sont restés, pour notre plus grand bonheur. Les ambiances feutrées et d'influence soul, tout comme les emportées vocales émotives et poignantes sont encore d'une justesse et d'un modernisme délicieux. Les pistes Words I Don't Remember et Pour Cyril, sont mon one-two punch. Parfait pour un long bain de lecture, chandelles et bouteille de rouge incluses.
Banks | Goddess
Je n'ai découvert cette artiste que très récemment et elle hante mes fins de soirée. Ses paroles, chantées d'une voix feutrée on ne peut plus sexy, sont d'une justesse et d'une authenticité fulgurante, et donnent envie qu'elle nous les susurre à l'oreille. Le mélange de mélancolie, mais aussi du désir d'aimer, se ressent avec aise et les mélodies transportent bien les propos. Enfin, les strates sonores sont superposées avec précision et ma découverte de 2014 par excellence rendra vos journées un peu plus fleuries, fânées ou remplies d'espoir.
Jérémy
Asher Roth | RetroHash
Le rappeur de 29 ans a sorti cette année l’album indépendant RetroHash, après quelques années à flirter avec différentes maisons de disques. L’album est très estival, doux et beach-friendly. On reste dans le rap planant, mais les nombreuses collaborations apportent des touches Soul et R&B. Les percussions, la guitare et le clavier dominent sur les synthétiseurs et apportent une touche chaude loin des nightclubs. À écouter: Tangerine Girl
Fauve | Vieux Frères – Partie 1
Le collectif à géométrie variable est arrivé comme un missile sur la scène musicale française en 2013. Le style est peu commun: le spoken word est un cousin du slam qui est accompagné de musique, ici de l’électro lent généralement. On écoute Fauve pour les textes poétiques, très recherchés et chargés d’émotion. Avertissement, les sujets sont lourds: angoisse, crime, anxiété, haine, mal-être, amitié tiraillée. Prenez le temps de vous poser et d’écouter les paroles. Ça frappe, quelque chose de rare. À écouter: Lettre à Zoé
The Grand Budapest Hotel (Original Soundtrack)
Les plus gros blockbusters de l’année nous viennent immanquablement avec leur soundtrack, profitons-en. Est-ce l’album de l’année? Probablement pas, mais la musique du dernier Wes Anderson nous fait découvrir le génie des compositeurs de film, et ça a de quoi créer de l’ambiance. Les pièces instrumentales sont composées principalement par Alexandre Desplat, un gros nom à Hollywood ayant notamment composé pour Argo, Twilight, Harry Potter, The King’s Speech, ainsi que les 2 derniers films du réalisateur. Bref, du génie. Pour The Grand Budapest Hotel, on a beaucoup de cordes, du manouche, de guitares latines upbeat et des arrangements créant des atmosphères qui font voyager. Très agréable à écouter en travaillant. Tellement que ladite soundtrack est nominée aux prochains Grammy Awards. À écouter: Daylight Express to Lutz
Raph
Skrillex | Recess
À l’époque, il fut l’instigateur d’un tout nouveau genre musical avec First of the Year (Equinox). En 2014, ce mec est couronné de succès. Pour le fan de dubstep en moi, cet album est une complète revigoration. Des sons inédits, de la bass, des aliens, des collabos créatives, c’est du Skrillex à l’état pur. Je m’en vais voir Jack Ü (Skrillex x Diplo) avec A$AP Ferg au Madison Square Garden la veille du Jour de l’An et j'ai très hâte!
Iggy Azalea | The New Classic
I've been work, work, work, work, working on my shit… Voilà comment s’est déroulée 2014 pour cette plantureuse blonde. Du travail sans relâche et les résultats qui s’en suivent. Le titre de l’album d’Iggy est révélateur, elle est la relève, la nouvelle mode, la chanteuse a réussi à se tailler une place dans l’industrie musicale internationale. Avec Iggy Azalea, il n’y a pas de demi-mesure, c’est du rap ou c’est rien, voilà ce que j’aime!
Chet Faker | Built on Glass
Il a une barbe, une voix mélodieuse, des bons beats et un premier album qui détend l’atmosphère dès la première écoute. Je ne connaissais pas Chet Faker avant de tomber sur un Boiler Room d’enfer sur Youtube. Et là, j’ai compris ce qui manquait à ma vie depuis les derniers mois. L’album offre des tracks calmes, des surprises musicales, des sons plus jazzy et des balades. En espérant qu’il revienne faire son tour à Montréal, vous auriez également la chance de constater à quel point ce gars est talentueux et doué pour la musique.
Louis-Charles
Moderat | II
Ma découverte musicale de l’année (merci à nos Barbiers). Bien que paru en 2013, l’album a su occuper une place importante au sein de mes listes de lectures de 2014. Depuis, il m’arrive d’écouter l’album complet au minimum 2 fois par semaine, ce qui est abusif j’en conviens. Par chance, Moderat a su nous livrer une dose de nouveauté avec la sortie en 2014, de son EP Last Time. Composée de quatre versions du single qui porte le même nom, Last Time a ainsi su alimenter cette nouvelle obsession. À mon sens, cette chanson-là, c’est de la bombe.
Chet Faker | Built on Glass
C’est en voyant le cover de cet album que je me suis intéressé pour la première fois à cette artiste. Certes, j’avais auparavant entendu quelques remix de ses compositions et c’est pourquoi ce nom ne m’était pas inconnu. Franchement, Built on Glass demeure à mon sens, un des albums marquants de 2014. À mi-chemin entre l’électro et le downtempo, on y reconnait immédiatement l’influence de la musique soul si chère à Nicholas James Murphy. Le résultat témoigne bien de cet heureux mélange. Dès la première écoute, on plonge dans l’ambiance rythmée et décontractée que l’on associe à la musique de Chet. Sa voix, ses sonorités de synthétiseur rétro combinées à des beats minimalistes font de Built on Glass un album attachant et qui s’écoute pratiquement à toutes occasions.
Mobb Deep | The Infamous Mobb Deep
Bien que cet album ne soit pas à la hauteur des deux précédents, j’ai tout de même cru qu’il se méritait une place dans ce top 3. L’amateur de gros hip-hop en moi ne pouvait faire autrement qu’être excité à l’idée d’entendre à nouveau, le duo de Queensbridge. Il a su éveiller en moi quelques souvenirs lointains. Vous savez, ces souvenirs peu glorieux de balades en voitures où nous nous devions de monter le volume et d’ajuster les basses au niveau le plus extrême possible, avec les fenêtres baissées bien sûr.
Malik D.
Flume X Chet Faker | Lockjaw EP
En plus de souffrir de ce que j’appelle la maladie du snooze compulsif, ce qui fait que je me réveille en retard presque tous les jours, il m’arrive de découvrir des artistes sur le tard. C’est le cas pour Flume et Chet Faker. Cette collaboration sortait à pareille date l'an passé. C'est donc une belle occasion de partager avec vous mes 2 grands coups de cœur de cette année.
Eman x Vlooper | XXL
Rap Queb God
Rap Queb dinosaure
J’entends « Rap Queb pourris »
«Rap Queb, tu m’endors »
Pis dis-moi donc pourquoi j’m’ inscrivais pu à l’ADISQ
Ennuyant comme votre showbiz
Prévisible comme une track de Showbyz
J’étais familier avec les punchs d’Eman et la finesse des prod de Vlooper. La sortie de Mantra m’a totalement mind blown et j’avais plus que hâte à la sortie de XXL. L'album est une production de haut calibre. C’est riche, c’est frais, c’est vrai.
Mos Def x Marving Gaye | Yasiin Guaye
Un projet que j’ai adoré cet année: Yasiin Guaye, produit par Amerigo Gazaway qui unit le rappeur Yasiin Bey (Mos Def) et la légende de la soul Marvin Gaye pour créer un album mashup absolument génial. À découvrir!
Enfin, une mission en 2015, puisque je snooze tout le temps: écouter Run the Jewels 2, le 2e projet collaboratif de Killer Mike et El-P. Selon ce qu'on en dit, cet album semble un incontournable pour tout amateur de rap.