Nous sommes en novembre, il fait frette, la nuit nous envahit à 16h et, pour les étudiantes et étudiants, les examens finaux approchent dangereusement. Je n’ai pas la prétention de pouvoir faire revenir le soleil ni de vous aider à passer le cours que vous avez négligé au profit des mille et une sorties que Montréal nous a proposées cet automne, mais voici un petit baume musical, extrait de l’œuvre du musicien Jon Hopkins.
Hopkins est actif depuis plus de 10 ans déjà, bien que sa renommée ne date que de quelques années – son dernier album Immunity (2013) l’a réellement propulsé à l’avant de la scène électronique. Avant d’être aussi connu, il a travaillé comme producteur pour plusieurs artistes et composé les trames sonores de divers longs-métrages.
Il a co-produit l’album Viva la Vida or Death and all His Friends (2008) de Coldplay – les premières notes de l'excellente chanson Violet Hill sont le fruit d'une de ses improvisations instrumentales. Ceux et celles qui écouteront cette playlist jusqu’au bout remarqueront d’ailleurs que Light Through the Veins est l’introduction de la chanson Life In Technicolor : c’est bel et bien Hopkins qui a donné sa chanson à la bande de Chris Martin, et non l’inverse.
La musique de Jon Hopkins est difficile à classer : elle peut rappeler à ses heures les sons de The xx – qu’il a déjà accompagné en tournée –, Thom Yorke, ou encore Four Tet. Les chanceux qui y étaient se rappelleront justement l’afterparty d’Osheaga avec ce dernier et Hopkins. Mémorable.
Bref, on classe ses albums aux palmarès dance, mais c'est bien à défaut de palmarès spécifique à la musique électronica (genre de croisement entre la techno et la musique ambiante). Son dernier EP, Asleep Versions, entre définitivement dans le créneau « ambiant ». Son titre le dit : Hopkins a repris divers titres de son dernier album pour en faire de réelles berceuses, idéales pour ramener le calme dans une session stressante d’examens.
Si vous en voulez plus, ou pour vous émerveiller devant les prestations live de ce prodige, voici un Boiler Room le mettant en vedette (n'oubliez pas de porter attention aux spécimens de la crowd). Définitivement, Hopkins est capable tant de nous faire relaxer que danser jusqu'aux petites heures.