La jovialité et la convivialité sont ce qui m'accrochent le plus du mouvement Movember, car il faut se le dire, une moustache, à la base, est un élément de style qui a souffert du changement des modes. Mon père avait laissé tomber la sienne en 1991, tout comme sa blouse menthe et les matching socks qui allaient avec.
Les hommes sont généralement bien bons pour se high-fiver dans la rue quand les Canadiens gagnent en série, mais trop peu pour évoquer les « vraies affaires ». Et il faut se le dire, une belle moustache molle de gars pas assez velu, ça égaye un trajet de métro.
Toute cause qui vise la survie de tous en est une valide, et loin de moi l'idée de vouloir dire du mal des efforts qui sont faits pour le cancer du sein, j'apprécie toutefois qu'une autre cause ait droit à son heure de gloire. D'autant plus que le rose s'est taillé une place jusque dans la NFL. Ce qui n'est pas nécessairement mauvais en soi. Ça crée simplement des outfits qui donnent l'air au joueur des Bengals d'être des bubbleheads tigrés ayant volé des accessoires de ballerine. Quelque peu halloweenesque.