Wes Anderson est sans contredit l’un des cinéastes les plus convaincants de sa génération. Ses derniers films confirment son immense talent créatif et sa maîtrise des histoires bien particulières. Son dernier opus qui sortira sur nos écrans le 21 mars prochain abonde dans ce sens : avec Anderson on ne s’ennuie jamais.
C’est tout un univers que le cinéaste présente dans The Grand Budapest Hotel. Inspiré d’une histoire de l’écrivain autrichien Stefan Zweig, le film raconte les aventures de Monsieur Gustave (Ralph Fiennes), un concierge pas comme les autres. Il est accompagné de son nouvel ami Zero Moustafa (Tony Revolori).
Anderson empruntera au célèbre auteur le même procédé narratif basé sur l’impulsion de flashback. Ce film est une première pour Anderson alors qu'il s’est aventuré pour la première fois sur le vieux continent pour faire un film.
Quatre époques, quatre histoires qui s’unissent et qui font un film achevé. Ce qui retient l’attention à première vue est la richesse des décors et des costumes. Confectionnés par Milena Canonero, celle-là même qui a travaillé dans les grands films de Stanley Kubrick (Orange mécanique, Barry Lyndon, The Shining), les costumes présents apportent une originalité et une profondeur intéressante à l’ensemble du film.
La sortie de ce film risque fort bien de mettre de la couleur et annoncera (je l’espère) l’arrivée du printemps.
D’ici là, je vous conseille fortement d’écouter ou de réécouter son précédent film : Moonrise Kingdom sorti en 2012.