Aller au contenu

21 faits insolites sur Luc Poirier

21 faits insolites sur Luc Poirier
Crédit Courtoisie Bell Média

Que sa propension à étaler sa richesse nous impressionne ou nous agace, Luc Poirier fascine. Au point où lui et son parcours sont l’objet d’une nouvelle série documentaire en trois épisodes, Luc le milliardaire?, animée par Pierre-Yves McSween et maintenant disponible sur la plateforme Crave (on vous en donne un petit aperçu ici!).

Voici 21 faits insolites sur Luc Poirier appris dans les deux premières heures de Luc le milliardaire?

1-Son spectaculaire bureau-entrepôt (on le sait, on y a mis les pieds!) compte un simulateur de golf, un simulateur de voiture, une table de billard, un tv wall, des chandails de hockey dédicacés, une réplique de la Coupe Stanley… et une quarantaine de voitures de luxe, essentiellement des Ferrari (bon, Poirier possède également une minivan… «pour le côté pratique», soutient-il). Valeur estimée du garage? Environ 80 millions… Luc Poirier avoue lui-même rembourser 300 000 $ d’intérêts par mois, uniquement pour la dette de ses bolides. «Les mois viennent vite, donc il faut que je crée de l’argent, que je crée du profit. À date, j’ai toujours réussi», indique Poirier dans Luc le milliardaire?

2- Dans sa petite enfance, ses parents ont ouvert une épicerie en Gaspésie. Ses parents ont divorcé quand il avait quatre ans et demi, et il en a alors été tellement affecté qu’il a cessé de parler. C’est pourquoi il a dû, par la suite, fréquenter des écoles spécialisées pour les jeunes malentendants.

Pierre-Yves McSween et Luc Poirier dans un extrait de Luc le milliardaire? / Courtoisie Bell Média

3-Il a grandi dans un HLM de Longueuil, avec sa mère, sur la Rive-Sud de Montréal. Or, à l’adolescence, Luc Poirier a rapidement commencé à brasser du business. À 15 ans et demi, il achetait sa première Porsche (au coût de 18 000 $, l’équivalent d’environ 44 000 $ aujourd’hui). Laquelle, stationnée dans la cour de son habitation à loyer modique, avait attiré les policiers au bout d’une heure… et incité le directeur de l’immeuble à aller voir la mère de Luc, car une telle voiture ne pouvait trôner au pied d’un HLM. Luc Poirier a alors dû déménager chez son père pour un certain temps!

4-C’est en lançant un serveur BBS (sorte d’ancêtre d’Internet, très lent), dont il facturait l’utilisation à la minute par jour, que Luc Poirier a généré ses premiers (généreux) revenus, qu’il chiffre à environ 100 000 $ par année. Son serveur est devenu le plus gros en Amérique du Nord. Aussi, à 14 ans, l’homme d’affaires en devenir a démarré un commerce de cartes de hockey. Il fréquentait les foires de collectionneurs et se procurait des cartes, recherchées au Québec, à rabais en Ontario. Ce fut là le tremplin pour le reste de sa carrière en affaires. À la même époque, il travaillait dans un Provi-Soir 44 heures par semaine, en plus de l’école, et du temps que lui exigeaient ses commerces de BBS et de cartes de hockey.

5-Devinez d’ailleurs où travaille Benjamin Poirier, le fils de Luc (en plus d’être lui aussi propriétaire d’immeubles à logements à 21 ans)? Dans un dépanneur Couche-Tard…

6-Preuve que nul n’est infaillible, peu importe l’épaisseur du portefeuille : Luc Poirier a commencé à perdre ses cheveux très jeune, au début de la vingtaine. C’est pourquoi il a reçu quelques greffes de cheveux. «Plusieurs interventions d’opérations, qu’ils ont pris les cheveux à l’arrière pour les mettre sur le dessus», explique-t-il dans Luc le milliardaire?

Luc Poirier dans un extrait de la série documentaire Luc le milliardaire? / Courtoisie Bell Média

7-À l’adolescence, Luc Poirier s’est fait expulser de trois écoles, parce qu’il commettait des mauvais coups assez graves… Il a ensuite abouti à l’École Gérard-Fillion, à Longueuil, où ça jouait plutôt dur. Poirier s’y est fait casser le nez, taxer, voler ses souliers… et devenait revenir chez lui à pied.

8-En revanche, sa Porsche lui amenait beaucoup de popularité auprès de la gent féminine! Luc Poirier se vante fièrement d’avoir «foxé» bien des cours avec des demoiselles dans sa voiture… dont le siège passager était usé à force d’en voir toutes les couleurs! «Il y a eu beaucoup d’activité sexuelle et amoureuse sur ce banc-là», concède Poirier. Celui-ci a ainsi été sacré garçon «le plus cruiseur» de l’école à son bal de finissants!

9-Dans la même veine, à 14 ou 15 ans, il organisait de mémorables partys dans les sous-sols d’églises, avec DJ, éclairages, sécurité…

10-Parmi les employés qui travaillent actuellement pour Luc Poirier (il n’en compte que quatre), deux jeunes ingénieurs gagnent 65 000 $ par année… mais peuvent investir à leur guise dans tous les projets de l’entrepreneur, un avantage non négligeable! Ils ont des cours de pilotage d’hélicoptère et de jet fournis, et ont accès à tous les joujoux du bureau de Luc Poirier… Sans surprise, leurs amis les envient beaucoup!

11-L’une des principales motivations de Luc Poirier pour sélectionner ses projets d’affaires? Grosso modo, «plus c’est compliqué, plus j’aime ça», scande-t-il dans Luc le milliardaire? Zonage interdit, sol contaminé, résistance de groupes communautaires : là où le commun des mortels ne perçoit qu’un tas d’emmerdes, Luc Poirier, lui, décèle les opportunités. La bureaucratie ne l’effraie pas!

L’un des nombreux bolides de la collection de Luc Poirier… / Courtoisie Bell Média

12-Il a commencé à collectionner les Ferrari en 2019 et fait partie d’un club très sélect de collectionneurs auquel peu de gens ont accès (il faut regarder le documentaire pour comprendre). Il possède une auto de chaque modèle de Ferrari depuis le début des années 1960, pour un total d’une quarantaine de bolides. «La plus grosse collection [de Ferrari] au Canada et l’une des plus grosses au monde», souligne-t-il dans Luc le milliardaire?

13-Il a stoppé ses études universitaires après un an pour ouvrir un magasin d’informatique, Services Info, à Longueuil, devenu le plus important magasin d’informatique indépendant au Québec. Il a ensuite ouvert d’autres succursales, puis un centre de distribution.

14-À l’époque où il tenait ses magasins, il a été victime de deux vols à main armée. Luc Poirier se souvient de la sensation du canon de revolver très froid sur son front. «Rate-moi pas, parce que moi, je ne te raterai pas!», a-t-il alors balancé au malfaiteur. Ce dernier a décampé sans demander son reste… les mains vides.

15-Luc Poirier estime qu’il possédait 1 million en valeurs nettes à 20 ans, âge auquel il a acheté sa première maison, suffisamment vaste pour qu’il loue des chambres aux membres de sa famille, recréant ainsi un esprit de commune chez lui. Il avait payé la baraque 155 000 $ en 1995, pour la revendre 375 000 $ cinq ou six ans plus tard. Une résidence qui a été l’hôte de nombreuses fêtes démesurées de 780 ou 800 personnes…

Pierre-Yves McSween et Luc Poirier dans un extrait de la série documentaire Luc le milliardaire? / Courtoisie Bell Média

16-Saviez-vous que Luc Poirier est à l’origine du concept du Bota Bota spa-sur-l’eau, dans le Vieux-Montréal? En mettant la main sur cet ancien bateau de croisière, Poirier espérait d’abord en faire une salle de spectacle ambulante sur l’eau. Il avait même approché Daniel Lamarre, ancien président-directeur-général du Cirque du Soleil, pour s’associer avec lui dans l’aventure, qui ne s’est finalement pas concrétisée. Luc Poirier a alors revampé son idée pour la muer en spa, convaincu que le tourisme du Vieux-Montréal entraînerait une clientèle naturelle. Il a fait appel au clan Émond, fondateur du spa BALNÉA, à Bromont, pour opérer l’endroit. Le partenariat 50 % – 50 % s’est conclu à l’amiable et sans animosité.

17-Lors d’une de ses journées d’entrevue avec Pierre-Yves McSween pour Luc le milliardaire?, Luc Poirier portait un manteau Hermès en cuir avec laine intérieure d’une valeur de… plus de 20 000 $.

18-Au Centre Bell, Luc Poirier a l’embarras des possibilités s’il souhaite passer une soirée de rêve devant une partie de hockey cruciale ou devant les spectacles des plus grandes stars américaines : il est propriétaire d’une loge (qui lui coûte autour de 400 000 $ par année et qu’il loue 8000 $ pour une soirée, pour 14 personnes, boisson incluse, mais bouffe non comprise), ainsi que de sièges stratégiquement situés dans la section VIP Air Canada avec vue spectaculaire sur l’action, et salon et bar privé, au coût de 600 $ du billet par événement. Choix difficile…

19-L’un des TOC (obsessions) de Luc Poirier, d’après sa douce, Isabelle Gauvin? Le ménage! Tout doit être bien rangé chez lui, et ses vêtements, soigneusement classés dans sa garde-robe.

20-Les restaurants préférés de Luc Poirier sont l’Europea, à Montréal et… le Pacini, pour son bar à pain, ses pâtes et ses pizzas. Au bar à pain du Pacini, Poirier craque pour le pain 9 grains et le beurre à l’ail, et il a sa technique bien à lui pour dorer le pain à la perfection. «J’adore les textures dans la nourriture», précise-t-il dans Luc le milliardaire?.

21-Luc Poirier joue au hockey et ses coéquipiers le trouvent «correct» sur la glace… même si son bâton vaut 400 $!

Plus de contenu