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David Savard: «Il y a beaucoup d’émotions»

David Savard: «Il y a beaucoup d’émotions»
Crédit «(...) ils m'ont dit que des gens de 70 ans avaient le même genre d'usure, ce n'est pas le genre de chose que tu veux entendre à 32-33 ans.»

Ayant annoncé sa retraite comme hockeyeur professionnel, le Québécois David Savard a été interrogé sur plusieurs dossiers par Benoît Dutrizac, plus tôt cette semaine, via QUB Radio.

L’ex défenseur du CH s’est notamment ouvert sur son futur, lui qui ne compte pas rester inactif.

«(…) Je pense qu’il y aura d’autres projets dans le futur. On prend le temps de réfléchir, mais c’est sûr qu’on va se trouver d’autres nouveaux projets. Je veux prendre le temps de voir s’il y a des opportunités qui sautent à moi. J’ai rencontré beaucoup de gens à travers ma carrière. Ça peut être de rester dans le hockey, je connais du monde un peu partout, avec des joueurs avec qui j’ai joué. J’ai adoré l’organisation ici, je ne sais pas s’il y a des opportunités autour d’eux. (…) » – Savard, quant à son avenir.

«C’est sûr qu’il y a beaucoup d’émotions, surtout quand ça fait 15 ans que tu joues professionnel. On s’est donné corps et âme pour le sport. Les 4 dernières années, on avait construit quelque chose de le «fun» à Montréal, et plus ça allait, plus on s’améliorait. Tout m’a frappé un peu quand j’ai embarqué sur la glace avec 25 secondes à faire. J’ai regardé en-haut et autour de moi, en sachant que c’était mes dernières secondes dans la LNH. (…)» – Savard, sur les derniers instants de sa carrière.

«(…) As-tu eu des doutes, à un moment donné?» – Dutrizac

«Ça faisait plusieurs mois que c’était dans ma tête, et tu te demandes si c’est la bonne décision. Y’a beaucoup de fois où je me posais des questions, mais le lendemain d’un match, je savais exactement pourquoi j’avais pris cette décision là. Les journées devenaient de plus en plus difficiles à passer au travers et je doutais si j’allais disputer le match du soir. Tu fais beaucoup de traitements entre les matchs, tu pouvais pu patiner autant et tu ne pouvais plus faire les pratiques. Un moment donné, je ne voulais pas laisser la ligue décider quand j’allais finir. (…) – Savard, sur les doutes quant à sa décision de prendre sa retraite.

«J’ai toujours eu des problèmes de dos. (…) C’est aussi une accumulation de blessures. Tu as trois fois une blessure sur le même genou, ce sont des ligaments qui sont maganés un peu. Ça peut être un coup subi à la partie d’avant et le lendemain, t’as de la misère à monter les marches. Tu essaies d’avoir le plus de traitements possibles et tu reçois des anti-inflammatoires pour aider à passer par-dessus ces douleurs là. (…) Les coudes, les poignets, les mains et cie. Ça s’accumule pas mal avec le temps. (…) – Savard, au sujet de ses bobos.

«Ton corps a quel âge?» – Dutrizac

«Pour mon dos, ils m’ont dit que des gens de 70 ans avaient le même genre d’usure, donc ce n’est pas le genre de chose que tu veux entendre à 32-33 ans.» – Savard, ayant aussi souligné qu’il allait faire de la réhabilitation pour ses blessures.

«Le plus épeurant? Je vais y aller avec Shea! Weber, c’était le poids de son lancer. J’ai l’impression que peu importe ça frappait où, même avec de la protection. Il a déjà plié une de mes «pads», et j’avais une grosse bosse en-dessous. (…)» -Savard, sur le lancer qui l’a le plus marqué.

Sur l’arrivée de Martin St-Louis: «J’ai vraiment aimé travailler avec lui. Il a tellement une tête de hockey, c’est complètement fou ce qu’il voit sur la patinoire. (…) Je pense qu’il apprend beaucoup aussi à travers les joueurs, car la génération est un peu différente du temps où il a joué.» – David Savard

« (…) Montréal a été une belle transition. (…) Mes enfants ont beaucoup d’amis maintenant, mais ils ont perdu beaucoup d’amis (à Columbus). Ils étaient encore très jeunes, mais ils ont plus ou moins réalisé ce qui se passait. C’est plus nous qui avons eu un casse-tête de trouver une maison, surtout que c’était la Covid. (…) – Savard, sur la transition familiale entre Columbus et Montréal.

En fermeture d’entrevue, Benoît a souligné à quel point David a eu un impact positif dans la communauté et chez le Tricolore. On salue l’authenticité, la transparence et la générosité de l’ancien numéro 58 lors de la rencontre virtuelle.

Bonne retraite, David!

L’entrevue complète dans le lien ci-dessous:

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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