
Les récents boycotts de Tesla semblent compromettre les plans du milliardaire Elon Musk, qui vise à doubler la production aux États-Unis, bénéficiant des politiques actuelles du gouvernement et d’un pouvoir accru pour assouplir les régulations sur ses entreprises.
Une présentation publicitaire

Le président Donald Trump et son plus proche allié Elon Musk, ont organisé une présentation publicitaire de soutien à Tesla devant la Maison-Blanche.
Payer le prix

Le président a affirmé qu’il achetait une voiture tesla pour soutenir Elon Musk, dont l’entreprise se retouve à payer le prix des actions controversé de son PDG, tout en demandant à la population de faire de même
Des ventes mondiales

Lors de cet événement, Trump a attribué la baisse des ventes mondiales de Tesla à une campagne de boycott orchestrée par des «radicaux de gauche», qu’il accuse de vouloir pénaliser Musk pour son patriotisme.
Des réactions négatives

Rappelons que les ventes de Tesla ont chuté considérablement ces derniers mois. Cette baisse est notamment attribuée aux controverses entourant Elon Musk, qui a publiquement soutenu le parti d’extrême droite allemand Alternative für Deutschland (AfD), suscitant des réactions négatives en Europe.
À deux reprises

De plus, lors du rassemblement célébrant la seconde investiture de Donald Trump, Musk a effectué à deux reprises ce qui prend toutes les allures d’un salut nazi, bien qu’il ait nié cette intention.
Des préoccupations

Ces actions ont entraîné une baisse de 45% des ventes de Tesla en Europe en janvier 2025. Parallèlement, depuis le 20 janvier, l’action de Tesla a subi une baisse de 30%, passant de 479,86$ à 272,49$ en raison de la diminution des ventes et des préoccupations liées aux controverses entourant Musk.
Ses actions radicales

Elon Musk a suscité des controverses pour ses actions radicales au sein du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), notamment en procédant à des licenciements massifs de fonctionnaires, y compris des employés essentiels à la sécurité nationale, tels que ceux du ministère de l’Agriculture chargés de la sécurité nucléaire.
Aucune économie réelle

Ces décisions hâtives ont conduit à des tentatives de réembauche pour pallier les lacunes critiques. De plus, le DOGE a revendiqué des économies de 65 milliards de dollars en annulant des contrats, mais des enquêtes ont révélé que certaines de ces annulations concernaient des contrats déjà exécutés, ne générant ainsi aucune économie réelle.
Une surestimation

Par exemple, une prétendue économie de 8 milliards de dollars liée à l’annulation d’un contrat avec l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) s’est avérée être une surestimation, le contrat valant en réalité 8 millions de dollars.
SpaceX

Il est indéniable qu’Elon Musk et ses entreprises traversent une période tumultueuse. Alors qu’il se consacre au Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), certaines de ses autres sociétés rencontrent des difficultés notables. SpaceX a récemment subi deux échecs consécutifs avec son vaisseau Starship, qui a explosé peu après le lancement, entraînant des débris au-dessus du sud de la Floride et des Bahamas, et provoquant la fermeture temporaire de quatre aéroports majeurs, dont ceux de Miami et Fort Lauderdale.
X et Tesla

Parallèlement, la plateforme X a été victime de pannes majeures attribuées à des cyberattaques massives, perturbant l’accès des utilisateurs et suscitant des inquiétudes quant à la sécurité de l’infrastructure numérique de l’entreprise. Puis, bien que Musk ait promis aux investisseurs de Tesla de doubler la production de véhicules aux États-Unis d’ici deux ans, ces derniers pourraient commencer à regretter les engagements politiques controversés de leur PDG.