X, anciennement Twitter, s’est retrouvé au cœur d’une tempête concernant les idéologies extrémistes et haineuses et la prolifération de contenus haineux et offensants, depuis le rachat de la plateforme par Elon Musk, et ces derniers mois, plusieurs compagnie ont décidé de retirer tous leurs contenus publicitaires, et, selon CBC News, de nombreuses organisations et annonceurs canadiens de premier plan reconsidèrent eux aussi leur relation avec la plateforme.
Ads for several prominent Canadian companies and organizations have been appearing in the feeds of extremist accounts on X, prompting some of them to pause advertising on the social media platform following an investigation by CBC News. https://t.co/P3LUP0d8tw
— CBC News (@CBCNews) December 12, 2023
Plusieurs annonceurs canadiens, dont Samsung Canada, Pathways Alliance, Bell Media, Angus Reid et d’autres organisations, ont constaté que leurs publicités apparaissaient dans des fils d’actualité extrémistes sur X. Et selon un récent rapport de CBC News, certaines marques ont vu leurs publicités exposées dans du contenu associé aux suprémacistes blancs et aux nationalistes blancs, et cela a amené plusieurs entreprises canadiennes à suspendre toutes publicités sur le réseau social.
L’exode publicitaire des marques ne se limite pas aux entreprises canadiennes. De nombreuses entreprises, dont Disney, Apple, Amazon, Walmart, Microsoft et Paramount ont vivement critiqué le manque de contrôle sur les contenus extrémistes et ont depuis retiré leurs publicités sur X, recevant de nombreux reproches de Musk au passage.
Musk a notamment accepté de réintégrer sur X Alex Jones, le tristement célèbre extrémiste de droite connu pour avoir répandu pendant des années des théories du complot haineuses, entre autres sur la tuerie de Sandy Hook de 2012, une fusillade horrible ayant eu lieu dans une école primaire, affirmant qu’il s’agissait d’un canular et que les victimes étaient des acteurs.
X a aussi ailleurs récemment blâmé le groupe Media Matters, l’accusant d’avoir faussement indiqué que sa plateforme permettait l’épanouissement de contenus racistes, antisémites et xénophobes.