J'ai passé ces derniers 10 jours en silence.
Sans téléphone ni contact avec la société.
10 heures de méditation par jour assis à souffrir et à apprendre sur soi-même.
La première chose qui m’a sauté à l’esprit est que tout est passager, que ça soit la peine ou le bonheur. Le moment le plus important à vivre est maintenant; on ne peut rien changer du passé, seulement agir dans le présent pour impacter le futur.
De nos jours, on est trop souvent distrait avec toutes les informations qui nous entourent. On perd le focus sur les éléments importants ce qui nous fait tourner en rond sans vraiment avancer.
L’avidité nous amène à ne jamais être satisfaits. On a toujours le désir d'en vouloir plus; plus d’argent, plus de sensations fortes, toujours plus, plus, plus. Le contraire est aussi le même; on ne veut jamais avoir mal ni souffrir, mais il faut comprendre que ce sont des choses naturelles de la vie.
Vipassana, créé en Inde, est une place à Montebello où l’on passe 10 jours en silence. Ce type de lieu existe aussi partout dans le monde. C’est un organisme à but non lucratif qui a pour objectif de faire connaître une méthode de méditation qui permet de mieux comprendre l’art de vivre.
Vivre pour aimer inconditionnellement ceux qui nous entourent, vivre pour donner sans retour, vivre en acceptant que la mort, c’est naturel.
La triste réalité est que l’on vit dans une illusion confectionnée par les géants de notre société. De la télévision au cinéma américain en passant par les super marchés; ce sont tous des gens qui ont pour intérêt une seule chose : remplir leurs poches au détriment d’autrui. Vipassana te ramène aux bases, à l’art de vivre authentiquement.
Si vous ne pouviez retenir qu’un seul point de cet article, c’est le suivant : le plus important, si vous voulez changer le monde, c’est de commencer par se changer soi-même.
Je vous conseille et même vous mets au défi d’aller faire les 10 jours de Vipassana.
Lorsque ça sera fait, je vous invite à venir me voir; j’aimerais bien savoir comment a été votre expérience.
Un défi ou une obligation pour décrocher ?