Hubert Lenoir parle de sa présence dans la courte liste du Prix Polaris

L'artiste québécois Hubert Lenoir (anciennement du groupe The Season) fait grand bruit dans la province depuis le lancement en février dernier de son album Darlène. Autant l'album, d'une qualité remarquable, que le look androgyne de l'artiste font parler de lui.

Si je vous en parle aujourd'hui, c'est que l'artiste, qui a annoncé la présence de son album dans la courte liste du Prix Polaris, a soulevé un point important. En effet, pour ceux qui ne connaissent pas le Prix Polaris, il s'agit d'un concours pancanadien récompensant le meilleur de la musique au Canada et qui dévoile en premier lieu une longue liste, puis une liste plus courte des artistes retenus, pour enfin dévoiler un gagnant. (Kaytranada en 2016, Godspeed You! Black Emperor en 2013 et Arcade Fire en 2011)

Dans une publication instagram, l'artiste soulève que son album Darlène est le premier album majoritairement francophone à être inscrit dans la courte liste du Prix Polaris en 7 ans, soit depuis 2011 où l'album Tigre et Diesel de Galaxie s'était incliné devant The Suburbs d'Arcade Fire.

Hubert Lenoir, ouvertement souverainiste et fier défenseur de la langue française, invite les artistes à faire la musique autrement et à repenser les traditions afin de se démarquer et faire avancer la musique et l'art. 

«dans le fond je viens de me rendre compte que darlène est le premier album majoritairement francophone sur la shortlist du @polarismusicprize en 7 ans depuis 2011 c’est ça qui arrive quand tu fais pas de la chanson, pas de rock, pas de rap, pas de jazz je l’ai dis mais je vous le redis c’est important de repenser les traditions et de constater combien elles nous limitent dans la création fuck les concepts pré-établis soyez des enfants et faites vos choix avec passion, colère et rien d’autre le reste sert mais sert à pas grand chose sert juste correct le buzz c’est de servir grand, servir la musique, servir l’art, servir la beauté.»