Trois entrepreneurs québécois reviennent tous juste d'Angleterre. Ils ont séjourné dans un château anglais pour le tournage de la webtélé The Movement. Depuis 2011, The Movement jumelle le talent, l'entrepreneuriat ainsi que le divertissement, dans le but de couvrir plusieurs sujets et d’offrir un produit vidéo sur le web.
S’étant concentrée dans les saisons précédentes sur le domaine des recruteurs professionnels sous la bannière Top Recruiter, l’émission voue dorénavant entièrement cette nouvelle saison aux entrepreneurs à l'international. Le québécois Jonathan De Moscovaki, dont on vous a déjà parlé, ex-participant de l’émission Top Recruiter, a pour sa part participé à la sélection des candidats nord-américains pour cette nouvelle saison. J’ai eu la chance de m’entretenir dernièrement avec Glenn Miller, Pascal Pilote et Nicolas Duvernois sur l'entrepreneuriat ainsi que sur ce beau projet dont ils feront partie.
Quel est votre background entrepreneurial qui vous a mené à participer à cette webtélé ?
Glenn : C’est à l’âge de 31 ans, lorsque je travaillais en Russie, que je suis réellement devenu un entrepreneur. À mon retour au Québec, j’ai travaillé comme vice-président à contrat dans une banque, vu mon expérience avec les chiffres. Au cours des années, j’ai quitté le travail encadré pour me concentrer sur l’acquisition et la gestion d’une quinzaine de petites et moyennes entreprises. Aujourd’hui, je suis principalement un financier, mais l’art est également prêt de mon coeur. Je possède ma propre galerie d’art avec ma femme. Je fais aussi beaucoup de mentorat et de coaching pour passer le flambeau. C’est dans cette veine que j'ai décidé de participer à cette grande aventure.
Pascal : De mon côté, je suis dans l’immobilier commercial. J’ai bâti mes actifs et ma carrière seul sans l’aide financière de ma famille. Depuis 15 ans, je travaille dans le domaine et j’apprends chaque jour. Ce projet sera aussi une école pour moi et bien d’autres. Je compte en profiter à 100%. Je possède de mon côté un centre d’achat ainsi que plusieurs commerces principalement dans la région du Saguenay et de Québec.
Nicolas : J’ai débuté mon entreprise en 2006, depuis je dirige ma compagnie Pur Vodka ainsi que Romeo Gin’s. La vodka Pur est aujourd’hui la vodka la plus médaillée au Canada. Je suis réellement tombé en amour avec l’univers entrepreneurial, il y a de cela 5 ans. En plus de mon entreprise, j’oeuvre comme Vice-président exécutif du CA du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ). À l’heure actuelle, je suis aussi conférencier, et je tente, par le biais de mes expériences, de partager mon savoir et de conseiller les entrepreneurs et futurs entrepreneurs.
Crédit Photo : Gabriel St-Amant – Fetivo
Est-ce une première pour vous d’être devant la caméra dans le cadre de votre travaille d’entrepreneur ?
Glenn : Effectivement, c’est une première pour moi. Je suis emballé de faire découvrir mon métier et l'entrepreneuriat québécois par le biais de ce projet. Je considère que l'entrepreneuriat prend énormément de persévérance.
Pascal : Non, c'est une première! Je suis pour ma part promoteur immobilier, j’ai commencé à zéro, sans subvention. J’ai hâte de rencontrer d’autres entrepreneurs pour partager ensemble des idées et donner des conseils aux autres, mais aussi apprendre et ouvrir mes horizons. Je souhaite par ce type de projet encourager les jeunes à stimuler la relève entrepreneuriale.
Nicolas : Au cours des dernières années, j’ai eu la chance comme conférencier de faire partie de plusieurs émissions de radio et de télé. C’est un projet assez différent et plus impliquant qu’est l’émission The Movement, mais ce projet m’emballe. J’ai le désir d’apprendre et de partager avec d’autres entrepreneurs et ce type d’expérience ne peut que me faire évoluer. Contrairement à Glenn et Pascal, je serai une aide qui supportera le jury dans leurs décisions et dans l’éventuelle nomination du lauréat.
Glenn : Nous devons rester ouverts d’esprit et être curieux face à ce qui se fait ailleurs. Nous avons besoin de cette future génération entrepreneuriale. Je considère qu’il est utile pour les plus jeunes d’utiliser toutes les ressources à leur portée. Que ce soit par le biais de l’éducation, par les nouvelles technologies, la lecture et en suivant des conseils de ceux qui les inspirent.
Pascal : La webtélé est d’ailleurs un outil merveilleux pour en apprendre plus sur l'entrepreneuriat à l'international. Je crois qu’il est important de rester humble et de rendre la pareille à son prochain dès que l’occasion se présente. Pour ma part, suite à cette production ainsi qu’à mon retour, je désire donner le plus de conférences et de mentorat possible à la relève pour partager mon savoir et les connaissances que j'aurais acquises sur l'entrepreneuriat au niveau international.
Nicolas : Le conseil est toujours le même ; c’est la curiosité qui fait le succès. Un entrepreneur curieux est aussi un entrepreneur qui va réussir. Très souvent lorsqu’on cherche une réponse, celle-ci se trouve beaucoup plus dans la recherche en soi. Knowledge is Power !
Crédit Photo : Gabriel St-Amant – Fetivo
Quelle est votre opinion des médias sociaux en lien avec votre travail ?
Glenn : Vu mon âge plus avancé par rapport à mes collègues, j’ai vu l’arrivée des médias sociaux changer la face de plusieurs domaines, notamment celui dans lequel j’oeuvre. Pour ce qui est de ma galerie d’art, les médias sociaux sont une vitrine exceptionnelle. De plus, je considère que cela donne aux plus jeunes une alternative beaucoup moins dispendieuse en termes de marketing et de moyens de communication.
Pascal : Pour ma part, si je n’avais pas les réseaux sociaux, j’aurais beaucoup plus de difficulté à faire rouler mon centre d'achat intérieur. Avec de nouvelles techniques marketing comme les concours sur les réseaux sociaux, j’arrive à attirer une clientèle massive qui partage nos communications du centre d’achat. Ainsi, cette publicité nous coûte beaucoup moins cher qu’une publicité imprimée. J’arrive à avoir des résultats supérieurs. Nous avons le retour en direct, les statistiques sont réelles et ça change totalement la donne en termes de marketing.
Nicolas : De nos jours, tout le monde est sur les réseaux sociaux. Pour faire passer un message nous n’avons pas le choix d’y être aussi et encore plus en tant qu’entreprise. Je crois par contre qu’il vaut mieux être excellent sur un ou deux médias que d'offrir un contenu moindre sur quinze réseaux à la fois.
Courtoisie : Jonathan De Moscovaki
Quels sont vos espoirs face à l’aventure qui vous attend suite au tournage en Angleterre ?
Glenn : Je crois que l’expérience que nous vivons est l’esprit même d’un entrepreneur. C’est-à-dire se sortir de sa zone de confort pour grandir en tant qu’entrepreneur et élargir nos frontières. L’esprit de l’émission rendra, je l’espère, justice à cette passion entrepreneuriale.
Pascal : Nous n’hésitons pas à aller à l'international pour représenter notre pays ainsi que l’Amérique du Nord pour faire avancer le domaine et par le fait même ce projet. L’apprentissage de cette expérience va nous faire grandir en tant d'entrepreneurs, je l’espère !
Je vous invite à suivre les différents réseaux sociaux de ces entrepreneurs québécois ainsi que ceux de l’émission, un bon projet à binge watcher vers la fin de l’été !
Glenn Miller | Pascal Pilote | Nicolas Duvernois | The Movement