Je viens de découvrir Petit Biscuit aka Mehdi Benjelloun, un jeune français originaire de Rouen. Bien qu'il ait plus de 140 millions d'écoutes sur Spotify ou encore 20 millions d'écoutes sur SoundCloud seulement sur son succès Sunset Love, il reste peu connu de la scène internationale.
À seulement 17 ans, il a encore le temps de faire sa place et ça ne saurait tarder. Il a fait danser plus d'un festivalier l'an dernier comme ceux du Montreux Jazz Festival en Suisse, pour ne nommer que ce festival.
Électro ambiant, planant et énergique, c'est la musique parfaite en cette belle précocité printanière. C'est doux pour les oreilles, mais combien puissant à la fois! C’est comme si on avait mixé Flume (surtout dans le morceau Once Again) et Bonobo, ses influences principales. Il réussit malgré tout à créer son propre style qui se peaufinera au fil du temps. Je crois que la force de ce petit prodige est dans les subtilités de chacun de ses morceaux, on sent le travail derrière ses compos.
Bon, les jeux de mots sont trop faciles pour le décrire… Pardonnez-moi à l'avance.
1. Il est si doux que je le tremperais dans un verre de lait.
2. Il deviendra GROS ce Petit Biscuit.
3. On est loin du sablé avec Petit Biscuit.
4. Il y a plein de pépites à découvrir à chaque écoute.
5. Biscoti lui irait mieux, c'est plus fancé.
Émerger grâce au streaming
Selon moi, il représente bien la nouvelle génération de producteurs de musique. Il provient du web. Il ne s'adepte pas à l'industrie, c'est l'industrie qui s'adapte à lui. C'est pourquoi on vit présentement un débat sur le streaming. Charlotte Cardin ou Men I Trust ne seraient peut-être pas aussi connus si leur musique ne pouvait voyager aussi facilement et on verrait beaucoup moins de Petit Biscuit émerger. Certains proviennent de la rue, d'autres proviennent du web, c'est comme ça.
Sa maturité musicale déconcertante le mènera loin et il donnera sont premier concert à Montréal le 11 avril prochain, j'y serai certainement.