On entend souvent parler des vagues de café, principalement le café de 3e vague. Si vous faites semblant de connaître ce terme à chaque fois que vous en entendez parler, continuez votre lecture, vous pourrez faire partie de la conversation la prochaine fois!
Première vague
Durant la Première et la Deuxième Guerre mondiale, le café était l'un des rares moments de douceur et de répits pour les soldats. D'ailleurs, le café s'est fait rare à cette époque au Canada et aux États-Unis, car tous les stocks étaient envoyés aux soldats. Puisqu'ils aimaient vraiment cette boisson, une fois la guerre terminée, les millions de combattants ont ramené cette habitude dans leurs pays. Donc, cette vague représente la découverte du café et son intégration dans le quotidien des Occidentaux majoritairement américain.
Deuxième vague
Après les années 1970, une fois l'assimilation faite et l'explosion du marché, plusieurs compagnies se font compétition afin de mettre leur café en avant-plan. On se questionne quant aux nouvelles formes d'infusion et sur l'origine du café. En Europe, l'espresso devient à la mode, tandis qu'ici, c'est le café filtre qui s'impose. La deuxième vague représente donc ces deux mouvements de questionnements et de tendances.
Troisième vague
Depuis les années 2000, les grandes chaînes de production déploient le plus d'efforts possible afin de mettre le café en valeur. C'est ça, la troisième vague. Comme pour le vin, on retrouve des «sommeliers» qui se spécialisent dans le café. On veut connaître de l'information sur le grain, le jardin, les différents procédés, le pays de production, etc. On doit probablement ce phénomène aux torréfacteurs et baristas indépendants, qui mettent le terroir en valeur à chaque tasse (merci) !
Quatrième vague?
Certaines personnes parlent d'une quatrième vague; les fameuses capsules, genre Nespresso ou Keurig. Cependant, certains spécialistes affirment qu'il ne s'agit pas de la quatrième vague. Seule l'histoire nous le dira !