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Philippe Leblond, mannequin et aventurier parti vivre sur la route
Crédit: Source : Instagram / Philippe Leblond

J'ai fait une rencontre (au téléphone) avec Philippe Leblond, un mannequin à la carrière bien remplie qui a décidé de tout plaquer pour partir vivre sur la route, dans sa fourgonnette. Il est présentement à Los Angeles, vivant sa vie de nomade.

Le mode de vie #VanLife est un mouvement aussi physique que spirituel qu'on a retrouvé en une du magazine National Geographic le mois dernier. C’est une quête, un mode de vie se rapprochant de la nature. Ce mode de vie nous fait rêver, nous enfants de la ville et de la société de (sur)consommation. J'ai pu parler avec Philippe de ses choix de vie, de ses potentielles difficultés et il m'a confié des conseils pour tous ceux qui ont peur de vivre leur rêve. 
 

D'abord comment as-tu commencé ta carrière de mannequin ? 
Ça fait maintenant 12 ans que je suis mannequin. Au début, les gens dans la rue ou dans les magasins m'abordaient en me parlant de mannequinat. À l'époque, je ne savais pas ce que c’était concrètement, alors je suis rentré aux portes ouvertes d'une agence. Ils ne m’ont pas pris la première année, mais l'année suivante j’ai été retenu et j’ai ainsi commencé ma carrière de mannequin. Néanmoins j’aimerais changer de carrière et me diriger vers la réalisation de vidéos, être content creator ou des choses de ce style. Par contre, je ne pense pas arrêter complètement le mannequinat, car c’est ce qui me fait vivre.

Source : Youtube / Philippe Leblond

D’où t'es venu cette envie de vivre en plein air, sur la route?
J’ai toujours aimé vivre à l’extérieur, surtout le côté camping. Aussi loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours adoré dormir à la belle étoile ! Je pense que mes passions proviennent de cet amour du grand air.

Comment t’es venu l’idée et la motivation de partir vivre sur la route en van ? 
Au cours de ma vie, j’ai fait énormément de road-trip ! L’un d’eux en Croatie, durant lequel j’ai fait toute la côte du pays en campeur, dans une fourgonnette Volkswagen. J’ai toujours rêvé d’avoir un van !  J’en ai acheté un pour mes 30 ans et je l’ai aménagé entièrement.

J’ai ensuite décidé de vider mon appartement à New York pour retourner à Los Angeles, ou j’ai commencé un road-trip jusqu’à Vancouver en passant par tous les parcs nationaux et je suis revenu par la côte. Cela m’a pris un mois et, à mon retour, après avoir gouté à la liberté et au contact avec la nature, j’ai décidé d’en faire mon mode de vie pour un moment. 

Peux-tu me parler un peu de du mode de vie #VanLife !?
Honnêtement, c’est le best ! (rires). Je suis basé à Los Angeles donc soumis au climat californien, donc même l’hiver il fait assez chaud. Mon fourgonnette est au final qu’un moyen de transport et un endroit pour dormir, je vis littéralement dehors ! Je pratique toutes les activités possibles : le surf, le snow, l’escalade… J’avais une amie qui m’avait dit cette belle phrase un jour, à laquelle je repense chaque instant : « My van is my bedroom and the world is my living room ».

Source : Youtube / Philippe Leblond 
 

Ta vie en fourgonnette était-elle différente ou plus dure que ce que tu avais imaginé ? 
Il faut dire qu’au début je n’en avais aucune idée. J’avais acheté mon van pour partir en road-trip le week-end. À mon retour de Vancouver et des parcs nationaux, je me suis rendu compte à quel point c’était extraordinaire, simple, et un mode de vie agréable pour moi.

Tu prépares un show-télé. Comment va-t-il aborder la Van Life ? 
Je ne sais pas si je peux dévoiler beaucoup de détails sur le show. L’idée est de me suivre dans mes voyages, tout en présentant la Van Life ainsi que le contact avec la nature. J’ai déjà des contacts avec des producteurs, vous aurez des nouvelles très bientôt ! 
 

Aurais-tu des anecdotes amusantes, ou des évènements marquants à nous raconter ? 
Une fois, j’ai conduit jusqu’au Mexique pour aller surfer. Je me suis parker en pleine nuit à côté de la mer, et à mon réveil, j’avais de l’eau presque à la moitié du van ! 

Une autre fois, j’ai voulu aller dormir sur le bord d’une rivière et je suis resté embourber avec mon van pendant plus de deux heures. Heureusement que j’étais avec un ami ce jour-là, sinon je ne sais pas comment je serais sorti de là.

Auriez-vous des conseils à donner aux gens qui n’osent pas sortir de leur zone de confort ? 
« Live your dream, don’t dream your life » (sourire)  ! Ce n’est qu’une question de priorité. Il y a beaucoup de gens qui me demandent comment je fais pour vivre comme ça au niveau financier. Je leur réponds que je mets mon argent dans mes priorités ! Tout simplement. Au lieu d’aller dépenser une centaine de dollars dans une super soirée en ville, je vais mettre 100$ d’essence dans mon van et rouler. Ce n’est qu’une question de priorité, et il est souvent important de se remettre en question et de réfléchir sur ses réelles priorités. 

J’ai tellement appris en voyageant, surtout dans nos manières de vivre. Avec deux bidons d’eau sur le toit de mon van. J’y ai appris, entres autres, que l’eau est précieuse et que nous autres urbains la voyons comme banale et infinie. 

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