Sur la glace, les Canadiens en ont raisonnablement eu pour leur argent dans la transaction qui a amené Shea Weber à Montréal. P.K. Subban ou Weber, c’est à mon humble avis bonnet blanc, blanc bonnet en termes d'aptitudes hockey, au bout d'un savant calcul différentiel.
Il en est autrement pour l’image de marque du Tricolore.
À Nashville, le numéro 76 fait déjà jaser. Avant le premier match de la saison, P.K. a débarqué en veston bleu marine et en pantalons jaune moutarde, ces couleurs si caractéristiques à sa nouvelle équipe. Un choix vestimentaire audacieux, comme beaucoup de décisions prises par Subban et son équipe marketing, que ce soit dans le cadre de sa collaboration avec RW&C ou son travail avec la chaîne de restauration Boston Pizza.
Qui peut remplacer Subban à titre d’icône stylistique à Montréal?
Présentement, personne, pour être honnête. Sauf peut-être…
CAREY PRICE? Non, il n’en a rien à cirer.
Le gardien a beau être le meilleur joueur de la planète – quand il est en santé – aux yeux de beaucoup, jamais il n’aura la même aura glamour que son ancien coéquipier et ami proche. Taciturne devant les journalistes, Price évite généralement les flashes des caméras (il en est probablement mieux ainsi, NDLR). Dans ses rares publications sur les réseaux sociaux, le numéro 31 s’affiche la plupart du temps en kit camo en pleine partie de chasse ou de pêche.
Source : Twitter Carey Price
BRENDAN GALLAGHER? Non, ce n’est qu’un petit gars.
Peut-être que ça changera, mais Gallagher, un des chouchous des partisans, ne semble pas avoir un sens du style très développé. La plupart du temps, la peste du CH arbore casquette et hoodie, affichant un sourire de bambin sur son visage imberbe. En plus, le petit attaquant ne se développera probablement jamais comme un des meilleurs joueurs de la LNH, une sorte de pré-requis quand on veut commercialiser une super-vedette.
DAVID DESHARNAIS? Non, il n’a pas le charme.
Une fois de temps en temps, Desharnais apparaît dans des publications avec un style chic décontracté, mais vous n’avez qu’à regarder une entrevue avec le joueur de centre québécois qu’il ne pourrait devenir le visage d’une concession de la LNH – ou d’une marque tout court – dans un aucun univers. Voyez son passage au Festival Mode et design en 2013 :
PHILLIP DANAULT? Mais non voyons, il n’a pas le statut.
Acquis dans la transaction qui a envoyé le bien-aimé Dale Weise chez les Blackhawks de Chicago dans le dernier droit de la saison 2015-2016, Danault a tout un style! Consultez son compte Instagram : vestons, t-shirts sobres, loafers, c’est sa signature. Dommage que cette ancienne vedette des Tigres de Victoriaville dans la LHJMQ ne soit vraisemblablement destinée qu’à pivoter le quatrième trio à Montréal.
ALEX GALCHENYUK… ?
Galchenyuk est devenu l’une des égéries de la populaire marque Frank & Oak, à l’été 2016. Il gagne en maturité, le «Chucky»! Lointaine semble l’époque où le jeune homme peinait à faire pousser quelques poils sur son menton. Le numéro 27 n’est pas encore une star, mais le jeune joueur de centre de 22 ans devient tranquillement un homme. Ce pourrait être lui, l’élu, s'il parvient à noircir la feuille de pointage très régulièrement.
Écartés de cette liste
Shea Weber
Cause : cheveux indisciplinés
Alexander Radulov
Cause : manque de dents