Intrigué par le petit trend qu'on a vu apparaitre sur les réseaux sociaux #7firstjobs qui, comme son nom l'indique, sert seulement à indiquer ses sept premiers emplois, on a demandé à nos collaborateurs/barbiers de nous partager leur pire premier emploi.
Voici leurs réponses.
Ça risque d'être le fun.
Jérémy Leith
J'ai eu une formation de chef d'équipe au show de U2 pour le volet événement écoresponsable. Résultat : j'ai ramassé les déchets après les spectacles pendant deux nuits de temps avec des ex-détenus (genre travaux communautaires) et du monde qui font ça pour l'argent en dessous des estrades! «Eille Jey, regarde! J'ai 10 piasssses» BONUS : gants en tissu + pluie + condoms souillés dans la zone VIP = non merci. Ce fut une expérience inoubliable.
Jean-Pierre Desnoyers
J'ai fait le service dans des banquets cheaps de roast-beef et de fondues chinoises. J'ai déjà renversé un plateau complet de crevette en sauce à cocktail sur la robe de la mariée. Je m'étais également trompé et j'avais servi des pains à l'ail au lieu du petit pain emballé dans le plastique. Je me suis fait engueuler et tirer ma serviette. J'ai quitté… DRAMMMAAAA.
Alexandre Turcotte
J'ai été plongeur dans un restaurant avec une grosse clientèle. Je travaillais 14h de suite les vendredis et samedis, deux shifts de suite. J'étais le sous-fifre de tout le monde. Je devais laver et récurer non-stop les assiettes et les ustensiles et les passer dans la laveuse. Je ramassais les poubelles ainsi que les drains de graisse du grill et des friteuses. Je suais, puais et j'étais tout le temps mouillé d'eau chaude en plus d'avoir les mains toutes sèches et irritées à cause d'allergies au savon en plus de multiples cicatrices à cause de la vaisselle cassée. Et j'ai perdu 45 livres en six mois en travaillant là.
David Trang
Barista au Starbucks. J'suis resté là deux semaines avant Noël parce que j'avais besoin d'argent et j'étais le pire barista au monde. Je ne comprenais rien. Je shakais et j'avais vraiment aucun talent. Par contre, j'en ai bien profité pour tout boiiiire!
(J'ai aussi travaillé au Calvin Klein du dix30, une job que j'ai vraiment aimé… jusqu'au jour où un vieux couple est venu parce que Monsieur voulait des bobettes larges, car il avait les couilles pendantes…)
Malik D.
Vendeuse de macarons pour le FEQ (jadis à 10$, je crois) dans les rues du Vieux Québec. Ma mère insistait pour que je travaille cet été-là. Je partais en même temps qu'elle le matin et je retournais à la maison me coucher une heure plus tard. J'ai dû vendre un gros 15 macarons pendant tout l'été. J'ai passé tout le cash de ma petite caisse dans du weed.
Damien L.
Camelot pour le Journal de Montréal. First, because JDM. Secondo, because 90$ aux 2 semaines pour se lever à 4am tous les matins de ta vie, c'est pas le lifestyle recherché, mettons. Ah ouin, et parce que les osti de journaux finissent toujours par s'envoler et tu dois courir après au milieu de la rue…
Frédéric Quenneville-Labelle
Empileur de boîtes sur des palettes dans un entrepôt Provigo. De 850 à 950 boîtes par jour pour assembler les commandes qui partaient ensuite pour le Québec au complet… Besoin d'en dire plus?
Gabriel Houle
«Ébarbeur» dans une usine de pneus. Assis sur une chaise hydraulique, je faisais descendre d'un convoyeur un pneu qui tournait devant ma chaise à l'aide d'une pédale à mes pieds.
Ma job: couper, via deux lames tenues dans mes mains, les petits bouts de caoutchoucs qui dépassent des pneus d'autos. Parfois mes lames brisaient et elles partaient dans les roues qui tournaient devant moi. Ce qui faisait en sorte que je passais proche de recevoir en pleine face des lames qui voyagent à 50KM/h.
45° Celsius en été, 12 heures par jour. 6500 pneus en fusion. Il y avait des bouts de caoutchouc qui retombaient régulièrement dans mes yeux (même avec des lunettes de protection et un masque). J'étais aussi le seul employé d'une usine grosse comme une ville à faire ça… Ce qui veut dire que toute la production passait par moi. Si je ralentissais, près de 500 employés ralentissaient. #nopressure #petitejobétudiante
Guillaume Théroux
Commis au Lou-Tec. Parce que je connais rien aux outils.