Pendant les Jeux olympiques d'été 2016 de Rio, je vous mets au défi de ne pas tomber en amour avec ces cinq athlètes.
Ces filles-là ne sont pas juste des pétards. Ce sont également de vraies championnes.
Quand j’ai su que John Herdman, l’entraîneur-chef de la sélection nationale canadienne de soccer féminin, n’avait pas retenu les services de Kaylyn Kyle pour le tournoi olympique, je me suis enfermé pendant huit jours dans une pièce sombre. J’ai vidé huit litres de crème glacée Coaticook aux pistaches.
Consolé fus-je quand j'assistai au premier match du Canada à ces JO de Rio, contre l’Australie! Quel ne fut pas mon enchantement à la vue chatoyante de Shelina Zadorsky!
Mon cœur s’est empli d’un torrent de fierté quand la défenseuse de 23 ans a écopé d’un carton rouge dès la 19e minute de la rencontre. Certes, l'effectif canadien allait disputer le reste du match atrophié d'une joueuse à cause de l’expulsion de ma nouvelle flamme, mais Shelina a pris une décision salutaire pour ses coéquipières en retenant une adversaire qui allait possiblement s’échapper et marquer un but. Un sacrifice sportivement héroïque.
Source : The West Australian
Les gens l’aiment. Les gens l’exècrent.
Peu importe votre camp, ne perdez jamais de vue que «Genie» est la plus grande joueuse canadienne de tennis de tous les temps. Ce sport gagne en popularité au Québec grâce aux exploits de la coqueluche de Westmount – même si la principale intéressée ne semble pas toujours s’en rendre compte.
Mais quelque chose a changé en Eugenie lors de son dernier passage à Montréal pendant la Coupe Rogers. Elle a semblé saisir l’ampleur de son impact auprès du public. Si elle peut transporter cette émotion sur le terrain au Brésil, watch out : ses chances de médailles seront très, très sérieuses.
3. Alex Morgan, soccer (États-Unis)
Alex Morgan est un peu l’héritière de l’attaque américaine maintenant qu’Abby Wambach, la plus grande joueuse de soccer de tous les temps, ne sème plus la terreur sur la pelouse des terrains partout dans le monde.
Morgan court foutument vite et score un but aux deux matchs avec Team U.S.A. Elle a déjà écrit des romans pour enfants. Elle bronze facilement. Conclusion : je l’aime.
4. Jaqueline Carvalho, volleyball (Brésil)
Jaqueline participe au tournoi de volleyball féminin des JO de Rio.
Non, pas le tournoi de volleyball de plage, où les athlètes étaient anciennement obligées de compétitionner en maillot de bain pendant que les hommes, eux, pouvaient jouer en camisole. L’«uniforme» féminin laisse peu de place à l’imagination.
Carvalho, 32 ans, est une héroïne du volleyball brésilien en salle depuis de nombreuses années. En sa présence, sa nation a remporté l’or aux Jeux olympiques d’été 2008 de Pékin et aux JO 2012 de Londres.
Elle est aussi l’héroïne de mon cœur pour le mois d’août.
5. Michelle Jenneke, 100 mètres haies (Australie)
«Shelly» danse avant le départ de ses courses. Je niaise pas.
Les principaux feats de Michelle Jenneke : elle sourit tout le temps et étudie en génie à l’Université de Sydney. Il faudrait toutefois que l’Australienne enregistre une médaille olympique à sa fiche pour ne plus être connue surtout pour ses mouvements de bassin.
À ÉVITER
Hope Solo, soccer (États-Unis)
Ne vous laissez pas hypnotiser par les traits envoûtants et le nom original de la gardienne de but de la formation américaine de soccer. Je ne crois pas qu’elle soit un individu très fréquentable, pour les raisons suivantes…
– Solo a déjà été arrêtée et accusée pour des allégations de voies de fait à l’endroit de sa demi-sœur et de son neveu. Il est aussi arrivé de drôles de trucs avec son mari, l’ancien joueur de la NFL Jerramy Stevens;
– Les athlètes doivent prendre les précautions nécessaires pour se protéger du virus Zika à Rio, mais ce n’est pas comme si la peste avait envahi le sol brésilien non plus. Sur trois semaines, les touristes aux JO courent environ 0,003 % de chances d’attraper le virus. Fak prends ton gaz égal, Hope, quand tu publies que tu pars en Troisième Guerre mondiale.