Tel que mentionné dans mon article Street Style, le 15 au 17 juillet dernier avait lieu le festival de musique électronique AIM au parc Carillon à environ une heure de Montréal. J'y suis allé avec mon ami photographe Gabriel St-Amant et on en a profité pour prendre plusieurs photos, mais aussi pour avoir bien du plaisir !
Nous étions bien surpris de la grandeur du terrain et de la diversité des scènes.
Crédit photo : Gabriel St-Amant / Fetivo
Nous sommes arrivés samedi en début d’après-midi alors que le festival battait déjà son plein depuis le vendredi soir. Afin d’avoir une vue d’ensemble du festival, nous nous sommes renseignés auprès de plusieurs employés et spectateurs qui nous ont dit que malheureusement, la température du vendredi avait affecté le vibe de la soirée.
Ensuite, on s’est dirigé vers l’un des terrains de camping, où nous avions une excellente vue sur le barrage hydro-électrique de Carillon. À noter qu’il y avait un autre camping à proximité où il était possible d’apporter son alcool, mais il fallait débourser 15$ pour y avoir accès.
Crédit photo : Gabriel St-Amant / Fetivo
On s'est lancés directement dans l’action en se dirigeant vers la première scène principale. Quelques personnes commençaient déjà à s’amuser. La scène principale AIM Monolithes bénéficiait d’un emplacement de rêve sur le site faisant face aux énormes structures de bétons sur lesquelles des projections vidéos étaient projetées plus tard dans la soirée.
Dû à l’énorme superficie de cette scène, elle semblait peu achalandée en plein jour. L’ambiance était bonne et l’alcool coulait à flots. J’ai bien aimé les sets de l’artiste Magda ainsi que de Radio Slave qui a offert l’un des meilleurs shows du week-end.
Crédit photo : Gabriel St-Amant / Fetivo
J’ai par la suite profité d’un moment plus tranquille pour essayer différentes technologies de réalité virtuelle du côté du kiosque Imagine360. L’équipe m’a fait tester plusieurs jeux et expériences et sans m’en rendre compte, j’ai passé plus d’une heure en mode virtuel. J’ai adoré l’expérience et le tout était tellement immersif que j’en ai littéralement perdu la notion du temps. Un peu à l’image de ce week-end, j'ai été carrément transporté ailleurs.
Crédit photo : Gabriel St-Amant / Fetivo
La nuit tombait déjà, mais la soirée ne faisait que commencer. À la course, nous avons découvert, caché derrière la forêt enchantée (photo à l’appui) la scène Moog Audio où les artistes s'enchaînaient sur la console un à la suite de l’autre, sans aucune interruption.
Durant la nuit, c’était un peu la folie avec les effets de lumières sur le toit de l’immense «chapiteau». Plusieurs artistes que j’attendais avec impatience ont joué : H.O.S.H, Felix Da Housecat, Carlos Castano et Borzoo qu’on a eu la chance de rencontrer un peu plus tard au côté du Dj Yokoo.
Crédit photo : Gabriel St-Amant / Fetivo
On a poursuivi la promenade en direction de la scène Multi Culti dans un espace en retrait. Beaucoup plus petite que la scène AIM et Moog Audio, mais ô combien parfaite.
Elle était disposée sous un énorme arbre au bord de la rivière des Outaouais. Banderoles, hamacs, guirlandes et multiples objets loufoques parsemaient l’espace. Il y avait un petit bar à l’arrière de l’arbre où il était possible de se désaltérer et d’admirer la vue. C’est dans cette ambiance survoltée que nous avons rencontré les personnages les plus colorés de notre fin de semaine : tel que des hippies modernes, des gens costumés en animaux et même une licorne !
Crédit photo : Gabriel St-Amant / Fetivo
Pour faire bouger cette foule, c’est le collectif Multi Culti – composé notamment de Manfredas et Thomas Von Party – qui a joué 36 heures de musique en continu. Je n’avais jamais vu d’aussi longues prestations des mêmes Dj.
Le plaisir des artistes était contagieux et créait une atmosphère unique à cet endroit.
Bref, ce fut une deuxième édition très réussie. Encore une fois, on ne peut que leur souhaiter une popularité grandissante et encore plus de têtes d'affiche pour l'année prochaine.
Crédit photo : Gabriel St-Amant / Fetivo