Zombie Boy est une créature aux multiples aptitudes; mannequin, acteur, chanteur, artiste et DJ. Complètement couvert de tatouages, il redéfinit les idéaux de la beauté depuis quelques années déjà. En fait, Zombie Boy est porteur d'un mouvement sans jugements, où tout le monde trouve sa place.
Dans les rues, son apparence ne passe pas inaperçue. C'est d'ailleurs sous les ailes du designer Thierry Mugler et de Lady Gaga que sa carrière fut propulsée internationalement – il a défilé sur les podiums à Paris, Milan, Rio et New York, tout en ayant des projets en musique et au grand écran. De plus, il a récemment rejoint l'équipe de Dulcedo pour s'occuper de sa carrière de mannequin.
À venir pour Zombie Boy: un premier album. Je me suis également entretenu avec lui pour parler de sa soirée Freak Off Block Party qui aura lieu le 19 juillet à l'esplanade de la Place des Arts.
Tout d'abord, d'où vient Zombie Boy?
C'est mon entourage qui a commencé avec le surnom de Zombie. Ça a grandi avec moi. Ensuite la revue Happer's Bazaar a ajouté le Boy. Zombie Boy était né.
As-tu toujours su que le tatouage allait prendre tant d'importance dans ta vie?
Oui, je l'ai toujours su. J'étais tout jeune, disons à l'âge de 4-5 ans. Dès que j'ai vu qu'il y avait des tatouages en prime dans les gommes ballounes, j'amassais les 5 sous pour m'en procurer! (rires).
Tu t'impliques donc dans l'univers du tatouage?
Oui! Lors de la dernière convention à Toronto, j'ai eu la chance de rencontrer Paul Booth. C'est mon idole. Il est reconnu pour travailler avec le noir et gris. C'est très macabre – têtes de mort, démons, insectes. J'ai eu ma poignée de main et une selfie, c'était cool de le rencontrer.
Quelle est ta vision de ce qui est «beau»?
On est 7 milliards de personnes sur la Terre. Il y en a pour tous les goûts. Certains aiment les vampires, d'autres pas. Un artiste pourrait créer son oeuvre à partir d'une poubelle. Ce qui est répugnant pour certains est attirant pour d'autres. Chacun son point de vue sur ce qui est beau; voici le mien.
Le tatouage est ton moyen d'expression et tu as su attirer les regards autour de toi – notamment ceux de Thierry Mugler et Lady Gaga. Parle-moi de ces rencontres.
Exactement, c'est une forme d'expression. Dans la culture de rue, le tatouage est une forme d'art. Comme l'est la peinture ou les graffitis. C'est flatteur de voir qu'il y a d'autres artistes comme Mugler et Gaga qui apprécient ma vision. Et tu sais, the world is a stage!
Parlant de scène, tu as joué dans le film 47 Ronin. As-tu aimé ton expérience?
C'était bien, une bonne expérience. On avait du popcorn lors de la Première, du bon temps! Ça manquait de pirates par contre, il y en avait plus lors du tournage! (rires)
À part le métier d'acteur, tu as tout récemment rejoint l'agence de mannequins Dulcedo…
Oui c'est tout nouveau, ça fait 3 mois grosso modo que je suis avec l'agence Dulcedo. On recommence le jeu, je suis de retour dans la partie avec cette belle équipe!
Donc de retour sur les défilés?
En fait, je me lance dans le monde de la musique. Je travaille présentement sur un premier album avec Riggs, le guitariste de Rob Zombie. Côté son, on peut s'attendre à un mélange de métal-industriel. Tout ça avec dup-step. C'est un peu macabre, mais ça promet! On va tester l'eau pour les requins!
Tu fais également partie du Melting Pot Party présenté par Juste pour rire. On peut s'attendre à une soirée bien trash?
DJ Alchemist s'occupera de la musique. C'est mon partenaire pour cette soirée. Un peu de scratch aussi, et du white noize. Histoire de «scrapper» ça comme du monde!
Dernière question: c'est quoi ton prochain tatouage?
Ça, c'est secret. Reste la zone bikini à compléter!