Avec l’arrivée du 1er juillet (ou la journée la plus éprouvante au monde pour certains), ça m’a rendu un peu nostalgique. Pourquoi? Je n’ai jamais eu le sentiment de la liberté totale jusqu’à aujourd’hui. Car oui, j’ai déménagé de chez mes parents il y a presque un an jour pour jour. À 23 ans.
Je trouvais ça « vieux » au début. Quand je voyais mes amis partir de leur nid familial pour vivre la vie montréalaise sans géniteurs à 18 ans. C’était beau. C’était un rêve.
À 23 ans, je me suis finalement dit la fameuse phrase : YOLO (ou qui ne risque rien n’a rien). Alors je suis parti.
Je généralise peut-être en disant que je suis parti tard de chez mes parents. Non, je n’ai pas été voir sur le dernier recensement de Statistiques Canada pour confirmer mon affirmation, mais je porte mon jugement sur ce que j’ai vu dans mon entourage. Bref, la liberté, je l’ai vécue pendant une (belle) année, avant de revenir chez mes parents.
Mais comment qu’on vit ça, le retour avec ses parents…?
Je retombe un peu dans mes vieilles pantoufles, mais avec un état d’esprit plus calme et ouvert. C’est ce que j’ai appris en vivant en appartement. La liberté, on se la crée. Oui, ma coloc et moi avons eu des hauts et des bas (je t’aime ML), j’ai appris plein d’affaires importantes (prennes-vous des assurances mes amis), et j’ai pu vivre « librement » comme je l’aurais souhaité, même si c’était déjà en moi. C’est ça qui est beau dans cette histoire.
Je n’adhère pas à cette idéologie où on croit qu’en habitant chez ses parents on se sent pris. Ceux qui pensent ainsi sont probablement plus prisonniers d’eux-mêmes qu’autre chose. J’ai plutôt ramené un état d’esprit, libre et serein, chez mes parents, car je me suis trouvé un emploi sur la Rive-Sud.
C’est sûr que mon mode de vie change. Ça va me manquer (en maudit) de sortir de chez moi moitié pucké de la veille pour aller au parc Molson me coucher sous le soleil. Mais vous savez, dans la vie, il faut faire des sacrifices dans ce qu’on aime pour être heureux (au présent et pour plus tard aussi).
Tout ça pour dire que si vous avez la chance de partir de chez vos parents, que vous ayez 18 ou 28 ans, faites-le. Et si vous avez l’opportunité de revenir chez vos parents, à 24 ou 34 ans, faites-le donc aussi! Vous risquez d’en apprendre beaucoup dans ces deux situations.
Je me disais souvent « crime, à 18 ans j’étais un enfant, je ne pourrais jamais partir de chez mes parents! ». Mais dans le fond, à 24 ans, j’ai réalisé que j’étais encore un enfant, mais que je suis capable de surmonter tout ce qui se présentait sur mon chemin.
Comme certains le diront si bien: « Ta gueule, vis ta vie pis reste en vie! » (Ouais, j’avais vraiment juste le goût de plugger du KCLMNOP, lol).