Est-ce que l’édition 2016 de Heavy Montréal a moins de punch que les années précédentes juste parce que les têtes d’affiche sont moins attrayantes?
En termes de métal et de hardcore, dans mes goûts à moi, je pense qu’il est difficile d’égaler la présence d’Alexisonfire en 2015 ou encore du tandem System of a Down–Deftones de 2012. Dans ce qui se fait de plus mainstream et de sexy, le festival a déjà eu Iron Maiden (2008), Megadeath (2010, 2013), Billy Talent (2011) et Metallica (2014), pour ne nommer que ceux-là.
(Aparté : Metallica est plus occupé à ruiner l’hymne national américain par les temps qui courent. James Hetfield aurait au moins pu checker ses accords comme du monde. C'est atroce à 34 secondes et à 1:06.)
Le groupe evenko a justifié la nature moins flamboyante de ses têtes d’affiche par le prétexte d’un retour à une programmation destinée à plaire davantage aux «puristes» du métal. Je ne suis pas certain si c'est véritablement le cas – les Finlandais de Nightwish et les Danois rockabilly-distorsion de Volbeat ne sont pas les plus conventionnels dans le style (dans la mesure ou du métal peut être conventionnel, on s'entend)…
Mais, à mon sens, la seule venue de Disturbed cette année vaut le détour. Chaque fois, je me fais hypnotiser par la voix de David Draiman et le band sait comment alterner entre le planant et l’intense. Le quatuor de Chicago en est à son deuxième séjour à Heavy Montréal, après 2011. C’est quelque chose que je veux voir, le dimanche 7 août.
La veille, l’ineffable Zakk Wylde et sa Black Label Society prendront beaucoup de place. Ce n’est probablement plus ce que c’était de voir l’ancien guitariste d’Ozzy Osbourne sur scène, mais il est difficile de lever le nez sur une telle icône du rock.
Soulignons les prestations des formations québécoises Kataklysm et Despised Icon.
Je vous laisse ici l'affiche de la prog de Heavy Montréal et vous encourage à écouter ma playlist pour vous mettre dans le bain!