Les vélos Adsum Cycles rouleront bientôt partout en ville

«Ça te tente d’en essayer un?»

Il n’en fallait pas plus pour que je me retrouve sur un vélo d’Adsum Cycles près de leur fabrique, les cheveux dans le vent, pédalant à des années-lumière des tracas de mon quotidien.

Les gens d’Adsum Cycles ont veillé à ce que je ne me fasse pas frapper par un camion. Je n’avais plus enfourché une bicyclette depuis quelques années. J’étais aussi élégant qu’une dinde.

Je prédis que vous tomberez en amour comme moi avec les vélos utilitaires de type commuter d’Adsum quand vous en étrennerez un, car rien n’a été laissé au hasard. Les cadres sont conçus par l’as Frédéric Bleau avec de l'acier chromoly, peinturés à la main par Marjorie Pleau-Martin avec la meilleure peinture de l’industrie et soudés par le représentant Jean-Philippe Roy.

Les trois cofondateurs vous présenteront les vélos Adsum Cycles le 1^er juin prochain lors d’un lancement au Nomad Nation sur van Horne dans le Mile-End. Au programme de cet événement grand public gratuit : exposition de la gamme de modèles de bicyclettes, bouchées, alcool et diffusion d’une vidéo.

Je fais partie d’une poignée de privilégiés qui ont pu essayer un des produits de ce nouveau manufacturier de vélos, mais je ne pourrai me prévaloir de ce statut V.I.P. pendant bien longtemps : dans les prochaines semaines, les Montréalais pourront essayer des vélos Adsum lors d’une variété d’événements dans la métropole avant de se les procurer en ligne.
 

Quand vous achèterez une bicyclette Adsum, vous acquerrez un vélo urbain confectionné à la main ici au Québec avec des composantes de qualité supérieure, au style rétro à couper le souffle, à prix plus que compétitif et dont le mandat est de rendre vos déplacements en ville aussi efficaces qu’agréables…

L’inverse de l’expérience vécue sur un Bixi, en gros.
(Note : je ne veux pas basher sur cette initiative de transport collectif de la Ville de Montréal; j’ai juste jamais eu de fun sur leurs bécanes, de mémoire.)

«Quand nous sommes arrivés vers la fin de notre processus de conception, j’ai testé un vélo à Montréal, m’a raconté Jean-Philippe Sénécal-Roy. Je suis parti du Plateau et me suis rendu dans le Vieux, au canal Lachine et sur la 132 avant d’embarquer sur le circuit Gilles-Villeneuve. Là, je l’ai poussé à fond et je ne pensais pas qu’il tiendrait autant la route. Une ride de plusieurs heures et je n’avais mal nulle part.»

Avec un Adsum, vous pourrez tranquillement vous balader en ville, mais aussi voyager à bonne vitesse et attaquer les côtes vigoureusement. C’est dans le souci du détail que le manufacturier parviendra à se démarquer dans un marché qui, selon Jean-Philippe, n’offre malheureusement trop souvent «aucun entre-deux; c'est soit inaccessible ou inadéquat pour les simples déplacements urbains.»

«On n'a négligé absolument aucune composante, ajoute en toute franchise Frédéric Bleau, le cerveau derrière la confection des vélos Adsum. J’ai calculé tous les angles avec minutie. C’est une job de précision et c’est sûr que c’est ce qui nous différenciera. Ceux qui connaissent les marques des composantes vont comprendre.»
 

Un vélo en pleine construction dans la manufacture d'Adsum Cycles.
Source : Facebook Adsum Cycles

Oui, Adsum Cycles, comme beaucoup d’autres manufacturiers, ne peut éviter d’importer des pièces comme le banc, le pédalier et les freins, mais la méthode de sélection est méticuleuse afin de maximiser la qualité et limiter l’empreinte écologique.

«Par exemple, pour les groupes de vitesse, Shimano détient une très grande part du marché et ce n’est pas pour rien, ils sont très bons, m’a expliqué Marjorie Pleau-Martin. La selle Brooks est faite à la main en Angleterre et on se procure des pédaliers classiques faits au Japon.

«Le grip tape sur le guidon, c’est nous qui le faisons. Nous utilisons le vieux procédé des bandes de coton fournies par un tisseur à Montréal. Nous, on le ramène parce qu’on aime le look. Le vernis et la teinture s’imprègnent dans le coton, ce qui donne un enduit ultra durable.»

Je ne veux pas vous vendre le punch à propos du look des vélos Adsum, mais je vous jure qu’ils ont de la gueule et sont tape-à-l’œil.

Il existera huit modèles Adsum Cycles de cinq grandeurs différentes disponibles pour achat en ligne. Le manufacturier vous fera une offre spéciale limitée au lancement au Nomad Nation : un éventail de prix de 1200 à 1450 $.

Les bicyclettes sont produites en série, mais en contactant le manufacturier, vous pourrez voir avec ce dernier à de légères modifications si elles sont nécessaires.

«Ce n’est pas du sur mesure, mais ce n’est pas vraiment loin, dit Jean-Philippe Sénécal-Roy. Si une personne a besoin d’une géométrie différente parce que ses jambes sont plus grandes ou quelque chose du genre, on peut faire des modifications. Le but est que le service soit le meilleur possible.

«Nous voulons contrôler notre image de marque aussi, ajoute-t-il. Nous ne voulons pas que le vélo soit cordé anonymement et vendu en magasin par un commis avec un name tag.»

Ah! J’oubliais : livraison à domicile. Parce qu’en plus de mettre tout l’amour du monde dans la confection de votre vélo, Adsum Cycles viendra vous le porter sur votre perron.

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Les couleurs des vélos Adsum Cycles donnent dans le rétro.
Source : Facebook Adsum Cycles