Le Vaporwave, autant dans sa sonorité que dans son esthétisme, fait partie d’une tendance qu’on retrouve de plus en plus dans les différentes sphères culturelles. Apparu presqu'au même moment que le film Drive en 2011, le Vaporwave sort d’un coin sombre de l’internet avec l’album Floral Shoppe, un album réalisé par un artiste anonyme travaillant sous le nom de Macintosh Plus. La chanson la plus écouter de l’album est un remix ralenti d’une chanson de Diana Ross du nom de リサフランク420 / 現代のコンピュー (Traduction anglaise de : Computing of Lisa Frank / 420 contemporary) approchant actuellement les 6 millions de clics sur YouTube.
L'esthétisme du mouvement se niche dans la nostalgie, l'internet, les années 80 et 90, le kitsch, les premières tentatives de 3D, l'océan, l'ironie, les vieux centres d'achats, la réalité virtuelle, les logiciels de PC oubliés… et bien plus encore!
Que ce soit au Cinéma avec Drive, au Musée d'art contemporain avec la dernière exposition de Jon Rafman, dans la musique rap avec Yung Lean, dans des jeux vidéo comme Hotline Miami, au Québec avec l'honorable Charlie Shulz, ou dans le dernier défilé automne/hivers 2016 par Push button… Ce mouvement, aussi appelé «Aesthetic», a ouvert la porte à plusieurs autres sous-genres (Future Funk, Trapwave, Mall Soft, Hardwave, Seapunk etc.) Bref, on peut dire que ça ne laisse personne indifférent.