Du 1er au 4 février, dans le sillage de Londres, Milan et Paris, la tant attendue fashion week de New York a su s’imposer auprès des professionnels, dans un registre très street et décontracté: so Big Apple!
Face aux mastodontes européens, les créateurs ont tenu le choc à travers un optimisme très new-yorkais en proposant des décors époustouflants et des collections éclectiques, colorées et amples. Au total, pas moins de soixante défilés ont fait vibrer les podiums de la mégapole. Parmi eux, les nouvelles icônes du cool ont fait leur apparition. J'en ai sélectionné six : ceux qui surfent sur la vague du streetwear et qui façonneront les tendances de nos boutiques préférées en 2017.
Chapeaux, baskets, manteaux larges ; lainage, cachemire et soi : quand bien s’habiller rime avec décontracté.
On ne peut pas parler de la fashion week de New York, sans mentionner Public School. Imprimés camouflage et chapeaux à gogo, la jeune marque new-yorkaise est passée maitre dans l’art du streetwear. Celle-ci a proposé un style chic et décontracté.
Le Californien Chris Stamp, désigné parmi les meilleurs designers de prêt-à-porter par le magazine GQ, a su faire sa place dans l’art de rue. Sa nouvelle collection « The New Soldier » se tourne vers le minimalisme, laissant place au souci du détail et à l’élégance. Les motifs militaires sont encore une fois omniprésents. Les couleurs sont naturelles. On oppose le noir des vêtements avec le blanc des baskets.
Difficile de percer le mystère de Steven Cox et Daniel Silver, fondateurs d’un label « confidentiel » créé en 2001. Duckie Brown propose six silhouettes. Point. Son style minimaliste à la japonaise détonne et surprend.
Greg Lauren, neveu de Ralph, plonge dans l’univers street à l’extrême, proposant des looks aux regards parfois agressifs, à l’allure (presque) négligée… Et pourtant, si pointue!
Crédit photo: Instagram de Greg Lauren
Cette saison, le créateur a enfin osé mettre une femme dans sa collection masculine, car « les femmes sont les nouveaux hommes » explique-t-il lors d’une entrevue pour WWD. Les hommes portent des jupes et les cheveux longs. C'est la vraie liberté, où chacun est libre de faire ce qu'il veut.
Quand les Californiens pleurent jaunes.
À la limite du punk, Siki Im Studio propose une collection sombre, avec des pièces amples et des jeux de matières.