Le hip-hop est né à New York. Tous les jeunes rappeurs désirant se faire connaître devaient passer par là afin de rencontrer les producteurs et gérants qui allaient lancer leur carrière. Il y avait un son new-yorkais. C'était l'envers du rêve américain que la société ne voulait pas voir. C'est d'abord un mouvement marginal puis une vraie révolution dans une industrie qui ne voulait pas d'un son issu d'une minorité qu'on préférait silencieuse.
Il y a ensuite eu l'opposition East Coast/West Coast, fameuse rivalité au profit des maisons de disques où s'opposent deux façons de faire la musique. Ces deux pôles font du hip-hop un élément incontournable de la culture populaire américaine. Il y a aussi eu le Sud qui s'est fait remarquer plus tard et qui dérangaient un peu, mais qui a fini par imposer un son complètement différent.
Dirty south, 1990
Le trap est originaire des états du sud des États-Unis, et s'identifie à une sonorité lourde et agressive, où les instrumentals sont poussé à 808 pulsion par minute de grosses basses, doublée par des aigus trois fois plus rapides accompagnés de plusieurs couches de synthétiseur planant.
La playlist suivante regroupe des morceaux choisis, en respectant un certain ordre chronologique. C'est une esquisse du côté commercial du trap. Ne sont pas incluses des pistes de la tangente électronique dite EDM trap qui voit le jour beaucoup plus tard. En bonus un documentaire à voir!
C'est la playlist qu'il te faut pour aller au gym, faire virer sul' top un house party, ou quitter ta job en détruisant l'imprimante avec ta chaise de bureau. C'est aussi parfait pour une soirée au chaud, à deux, suffit de suivre l'intensité.