La chaussure est probablement un des accessoires quotidiens le plus important dans une garde-robe. Pensez-y, il est pratiquement impossible de passer la journée sans en enfiler une paire. Chez Ton Barbier, on se passionne depuis longtemps pour les souliers, sneakers et autre footwear, mais qui s’est vraiment arrêté pour se questionner sur comment ils sont fabriqués? Hey bien, le Victoria and Albert Museum présente The Art of Shoe Making, une vidéo magnifique qui expose tout le travail minutieux et le talent de l’artisane Emiko Matsuda derrière la fabrication d’une chaussure richelieu en cuir, de la confection à l’assemblage.
Oui, tout le travail que demande la confection d’un tel soulier est de l’art. L’attention aux détails, la minutie dans l’exécution de l’assemblage, c’est très beau à regarder.
Néanmoins, il n’est pas toujours évident de choisir la bonne paire pour se chausser. Surtout que le soulier richelieu ressemble beaucoup au derby, mais ces deux modèles diffèrent sur certains points. Alors que le richelieu est de type fermé – c’est-à-dire que les œillets pour le laçage sont placés directement sur le devant de la chaussure – le modèle derby quand à lui est de type ouvert. Le laçage se fait donc sur deux languettes apposées sur le devant de la chaussure. Le modèle richelieu est aussi souvent beaucoup plus étroit que le derby, ce qui fait que ce dernier est un peu plus décontract. Finalement, le modèle richelieu se porte habituellement avec un pantalon plus habillé alors que le derby peuvent aisément se s'agencer à un jeans.
Pour ceux qui se passionnent pour les souliers (sans être nécessairement fétichiste), le Victoria Albert Museum tient présentement une exposition dédiée au footwear. Si toutefois vous n'avez pas l'intention de vous déplacer en Angleterre d’ici la fin de l’exposition, vous pouvez toujours visiter le site du musée. Ils offrent de nombreux articles et vidéos très intéressants, par exemple, cette entrevue avec l’un des plus grands designers de chaussures, celui derrière la célèbre semelle rouge, Christian Louboutin.
C’est beau de s’arrêter pour prendre le temps d’apprécier quelque chose qui est devenu pour plusieurs banal.