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AIM Festival : les hauts et les bas de la première édition du festival de musique électronique!
Crédit: Montreal AIM Electronic Music Festival / Facebook

Le week-end dernier se déroulait la toute première édition du festival de musique électronique AIM. Ne reculant pas devant la distance (le festival se déroulait à environ une heure de Montréal) et devant la pluie, je m'y suis rendu pour vous rendre compte de l’expérience.

Le constat : il reste encore beaucoup de chemin à faire de la part d’AIM, tant pour attirer les foules qu’au niveau de l’organisation, mais le festival se démarque déjà des autres festivals de la région métropolitaine. Au travers des chansons qui ont marqué mon expérience AIM, voici les hauts et les bas de cette première édition.
 

 
LES HAUTS :

La scène Multi Culti
La jeune étiquette Multi Culti, pilotée par le montréalais Thomas von Party, est assurément un univers musical à surveiller dans les années à suivre. Von Party, qui s'occupe aussi de la programmation musicale du Datcha, a réussi un coup de maître avec la plus petite scène du festival, mais nettement la plus intéressante des trois. La performance d’Axel Boman, samedi soir, fut de loin ma préférée du festival : mon Shazam se faisait aller à plein régime. Et que dire du décor? Lianes, peintures tribales, et même des fruits à volonté (!) : l’exotisme était à son comble.

Thomas von Party sur la scène Multi Culti (Source)

Aussi, un gros shout out à DJ Three complètement faded dimanche après midi avec son chapeau arc-en-ciel. Cette scène m'a rappelé que ça fait bien trop longtemps que j’ai mis les pieds au Datcha.

XTC, de DJ Koze
L’année passée, DJ Koze a délivré un des hits de l’été avec son remix de Bad Kingdom. On se demandait s’il allait récidiver cette année, surtout avec des compétiteurs de taille comme Cloud Generator ou Sparta (même si on risque d’entendre beaucoup moins cette dernière depuis les propos homophobes tenus par Ten Walls). Eh bien, il semble que l’Allemand a réussi pour une deuxième année à délivrer une pièce festival­-ready, qui nous rentre insidieusement dans la tête : XTC. Cette track, dont le titre tombe à point pour un festival techno, a été jouée dans au moins trois sets au long du week-end.

Jamie xx qui s’en fout de jouer devant quasiment personne
Ben oui, dimanche, il a plu. Résultat : beaucoup de festivaliers ont écourté leur séjour sur le site et les derniers artistes ont dû performer devant une poignée de personnes. Ne reculant devant rien, Jamie xx a délivré un set rétro et entraînant pour réchauffer ceux et celles qui ont choisi de braver la pluie. Ne mixant quasiment qu'avec des vinyles, le producer derrière le son distinctif de The xx a débuté son set avec une pièce de circonstance : Standing In The Rain.

LES BAS :

Le retard dans l’horaire du dimanche
Un retard dans l’horaire, surtout pour un festival qui en est à sa première édition, ça passe. Mais un retard qui fait en sorte que pour finir à 18 h, Jamie xx et Pachanga Boys soient finalement obligés de jouer en même temps, c’est décevant. Je m’attendais à quatre heures de pure folie, et finalement ce fut deux heures à jongler entre deux scènes pour ne rien manquer de deux des têtes d’affiche que je voulais le plus voir. J’ai pleuré.

Trois jours, vraiment?
Je me demande encore pourquoi le festival a choisi de s’étendre sur trois jours. Rappelons-nous que même Osheaga, à ses débuts, ne proposait que deux jours de musique. D’autant plus que du samedi au dimanche, 32 heures de musique non-stop attendaient les festivaliers. Est-ce que Four Tet n’était disponible pour jouer que le vendredi? En tous cas, il a délivré un set live à la hauteur de mes attentes, mais j’étais mal à l’aise pour lui de le voir jouer devant une foule beaucoup plus mince que celle qui était finalement présente samedi soir.

Somme toute, l’expérience fut assez amusante. Le Parc Carillon a sans aucun doute un immense potentiel, et on ne peut qu’espérer que l’an prochain, AIM y soit de retour. Un meilleur service de navette (j’étais en voiture, mais il y a eu beaucoup de commentaires sur les autobus en retard), des prix plus abordables dès le départ (rappelons-nous qu’AIM a dû baisser ses prix à plusieurs reprises), une programmation aussi incroyable et un peu plus de soleil, et le tour devrait être joué!

Bref, à l’an prochain, AIM!

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