Je n'ai jamais été un fan des bilans de fin d'année, surtout que le premier janvier ne marque même pas le début de mon existence. Néanmoins, je désire me prêter à l'exercice puisque cette année a été quelque peu rocambolesque, remplie de bonheur, parsemée de moments douloureux (ça cogne fort, de l'asphalte, quand tu passes par dessus ton guidon). Parmi les grands moments, les 3 mois où je ne me suis pas rasé la face ont été jouissifs, mis à part le fait que je me suis découvert beaucoup plus roux que je ne le croyais.
Mes highlights, bra' :
Spectacle : DJ Set de Diplo, suivi de Major Lazer, Festival Sónar, Reykjavík
Cette musique n'a absolument rien d'intelligent et c'est ce qui la rend indispensable. Le DJ set avait lieu dans le parking souterrain en béton d'une salle d'opéra où l'on avait installé 4 clôtures et un DJ booth. C'est tout ce qu'il fallait aux Islandais pour que le party pogne et nous faire virer fou. Mais ce n'était rien comparé au spectable de Major Lazer qui suivit durant lequel on a eu droit à une séance intense de lessivage de cerveau: bouteilles de champagne, filles sur le stage, Diplo marchant sur la foule dans une boule d'hamster, faux billets de 20$ américains tirés dans la foule, etc. C'était le bordel. À recommencer n'importe quand.
Lecture de l'année : Nouveau Projet
Du bonbon littéraire et culturel, découvert au printemps, même si le magazine paraît depuis plus de deux ans. Le magazine, piloté par Nicolas Langelier, offre un heureux mélange de textes modernes et tournés vers la plus jeune génération d'influenceurs du Québec. Les textes sont aussi variés que piquants, et fiers de leurs opinions. Les Documents publiés par le même éditeur, Atelier 10, valent aussi le détour. Le sel de la terre, de Samuel Archibald, se moque, à juste titre, de la propension des Québécois à aimer un peu trop les rabais et promotions diverses.
Découverte de l'année : Montréal, cette ville
Je n'avais jamais habité Montréal, l'île, et je ne suis pas déçu depuis que j'ai déménagé mes pénates de Québec la belle, vers HoMa. Après avoir profité de la Capitale-Nationale bien comme il faut, j'étais mûr pour un grand changement. Je vous ai déjà chanté les beautés de mon quartier d'accueil, et je dois aussi vous dire que Rosemont et tout ce qui est autour du métro Beaubien me font saliver. Pour ceux de nous qui avons la chance de vivre l'île au quotidien, soyons-en heureux et fiers, puisque nous façonnons une expérience humaine originale et délicieuse.
En souhaitant que 2015 soit aussi frivole, à la bonne vôtre, cher lectorat.