Rencontre avec Chloé Crane Leroux, une étoile montante de la photographie à Montréal

S'il y a bien une raison pour laquelle j'adore les médias sociaux, c'est qu'on a la chance d’y déceler de nouveaux talents. C'est d'ailleurs par Instagram que j'ai découvert le travail de la photographe Chloé Crane Leroux. Sympathique et talentueuse comme c’est pas possible, je n'ai pas pu résister de lui poser quelques questions!

D'où t'est venue l'idée de devenir photographe?

Chloé Crane Leroux : Quand j’avais 12 ans, j’ai découvert un livre d’Annie Leibovitz et j'ai aussitôt été captivée! Ses photos étaient magnifiques, et j’ai tout de suite voulu savoir comment faire de la photo. À partir de ce moment, il n’y avait plus d’autres options pour moi, c’était décidé : c’était la photographie!

C.C.C. : C’est une très bonne question, et en fait j’ai moi-même de la misère à définir ce que je recherche vraiment! Je dirais que je recherche une connexion entre le sujet et l’œil derrière ma lentille. C’est difficile à expliquer, mais il faut que ça clique, je veux dire… il faut que la photo propose une émotion. Je crois que je recherche donc l’émotion, plus que la lumière ou n’importe quoi d’autre!

On te donne carte blanche pour un shooting : tu choisis qui, et pourquoi?
C.C.C. : Daria Werbowy! Je suis certaine que de prendre des photos d’elle ne me prendrait que cinq minutes tellement que je la trouve parfaite! Et dans mes rêves les plus fous, je la shooterais pour un magazine du genre Vogue, ou Elle!

On te donne carte blanche pour l’endroit d’un shooting : tu vas où, et pourquoi?
C.C.C. : J’aimerais vraiment aller en Inde, ou encore au Pérou afin de pouvoir conjuguer l’esthétisme de la culture locale avec l’univers de la mode!

C.C.C. : Mon parcours, car il y a à peine 3 ans, je commençais ma technique au Collège Dawson. Lorsque j’y pense, je réalise à quel point j’ai évolué dans le domaine.

Qui sont tes idoles ou des gens qui t'inspirent?
C.C.C. : Je dirais Patrick Demarchelier, la bloggeuse Garance Doré et Steven Meisel pour leur travail et leur créativité. Je les trouve tout simplement incroyables!

Où te vois-tu dans 5 ans?
C.C.C. : C’est une bonne question! Je me vois vivre à New York, ou encore en Europe. Je déménage d’ailleurs à New York cet été, dans le Greenwich le Village. Je vais terminer mon BFA (Bachelor of Fine Arts) en photographie au Parsons The New School for Design. Je me vois aussi vivre de mon travail et je me croise les doigts pour pouvoir travailler pour les plus grands… dont Vogue!