
Aujourd’hui je vous parle d’amour. Mon histoire d’amour. Tout a commencé dans un petit resto à Brooklyn quand une charmante serveuse est venue à ma table prendre ma commande.
Je lui demande alors ses suggestions en matière de vin blanc et elle s’empresse de me proposer un vin orange. Sur le coup, je n’ai rien compris. Puis ma curiosité a pris le dessus et j’ai décidé de l’essayer.

Le vin orange est loin d’être à base d’oranges ou d’oranger. On ne fait référence qu’à sa couleur. En réalité, on dit que c’est un vin blanc pelliculaire prolongée. Les moûts de raisin blanc macèrent avec les peaux pendant une période qui peut varier de quelques semaines à plusieurs mois. C’est un peu un vin blanc vinifié comme un rouge. On le boit dans à une température d’environ 15 degrés pour en savourer toute la complexité. Croyez-moi, ça vaut le détour.
Pour les amateurs de vin gras et généreux faites vos démarches pour en trouver, vous serez ravis. Il est encore difficile de s’en procurer dans les SAQ, mais certains restaurateurs ont bien compris l’engouement croissant pour cet élixir. L’hôtel Herman, le Pastaga et la Salle à manger (tous d’excellents restaurants recommandés par Ton Barbier), ont réservé une partie de leurs cartes aux vins orange.
Pour un cadeau original, une petite gâterie ou pour vous-même… Bref messieurs, tentez l’expérience!
Et en passant, si vous passez par Brooklyn, faites un détour par le restaurant Roberta’s, on vous y servira une délicieuse bouteille de vin orange pour accompagner votre pizza au four à bois.