Personnellement, le manque d'énergie et l'inactivité physique sont les conséquences de ma consommation qui me dérangent le plus. Je vais profiter de ce mois pour me motiver et pour tenir mes résolutions, qui, on va se le dire franchement, ont pris le bord beaucoup trop vite. J'ai l'impression que l'alcool est assez imbriqué dans mes habitudes.
Voyez par vous-même:
Igloofest = Jésus fait la multiplication des shooters
Superbowl/Habs = La 24 avec la gang de chums
St-Valentin = Vino avec la personne intime ou entre amis dépressifs (Saint-Valametin)
Peut-être suis-je différent, mais on dirait que dès lors où tu as une vie sociale active, l'alcool fait automatiquement partie de ton mode de vie, aucune issue. C'est bien sûr sans compter les moments où je veux juste me détendre, relaxer ou me récompenser.
Février sera pour moi une occasion de réfléchir à comment je me positionne face à la consommation. Au Cégep, à l'Université, l'abus est socialement encouragé, même valorisé. Être party, être trash, c'est cool…Jusqu'où va la fête?
Je suis aussi très curieux de voir la réaction de mon entourage. J'ai l'impression que la sobriété est difficile à accepter, qu'elle passe mal. Si tu ne bois pas, c'est que tu as nécessairement un problème a gérer ta consommation.
Ça relève plutôt d'un choix. Nombreux vont aussi dire que c'est plate, qu'il n'y a pas de plaisir sans alcool. La rhétorique peut être facile: «On peut trouver notre fun pareil sans boisson», dirait ma tante, seulement, si tu es plate ou que tu n'as pas d'intérêt sans l'alcool, c'est peut-être un moment propice pour que tu te poses quelques questions…
C'est une expérience, un test.
J'ai hâte de voir comment ça va se déployer, de compter le nombre de virgin caesar que je vais boire, de calculer le nombre d'amis que je vais ramasser ou reconduire. Est-ce que je vais quitter des soirées? Est-ce que je vais refuser certaines propositions? Ça reste à voir.
Ce que j'aimerais surtout savoir c'est vous, que pensez-vous de Sobruary et du cursus 28 jours sans alcool?