Le mythe d'Icare aborde des thèmes tels que les relations père-fils, l'effet néfaste que peut avoir une interdiction ou même un conseil, ainsi que le désir qu'a l'humain d'aller toujours plus loin; au risque de devoir, tôt ou tard, être confronté à sa condition simpliste d'Homme.
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Il y a quelques jours avait lieu, au TNM, la première de cette oeuvre pour laquelle l'espace théâtral s'est décortiqué afin d'accueillir les visuels extraordinaires créés par Lemieux-Pilon 4d art. Des effets 3D abordés de manière poétique, omniprésents, mais toujours très bien dosés. Un univers composé d'irréel où les acteurs bien vivants se font donner la réplique par des hologrammes apparaissant à tout moment. Un texte savamment revisité par l'auteur Olivier Kemeid, qui a su donné sa touche personnelle à ce mythe ancien. La pièce se veut une rencontre entre les générations et les valeurs familiales avec une réflexion contemporaine. Le tout a été monté comme un film et les acteurs sont en parfait contrôle de leur travail, car dans ce monde technologique où l'erreur est humaine, ici il n'y en a aucune.
Une finale poignante, à couper le souffle, qui rappelle que notre équilibre tient à peu de choses, car comme Icare, notre quête d'exactitude et d'idéal peut nous amener à brûler nos ailes. À voir absolument!
Au TNM, du 14 janvier au 8 février. En tournée au Québec, dans le cadre des sorties du TNM, dès le 28 février.