Qui compose l'équipe de programmation et quel est le processus?
Tout d’abord, l’équipe de la programmation est composée de Michel Quintal et de Marie-Laure Saidani. Plus qu’à l’affût de ce qui se passe dans le vaste monde de la musique électronique, leur travail consiste à constamment écouter les albums, les démos et les mixtapes d’artistes établis et émergents. Récemment, un adjoint à la programmation s'est joint à l'équipe. Il s'agit du valeureux Patrick Meloche qui s'occupe principalement de la création de contenu relié à la programmation et qui est très en lien avec l'équipe des communications. Il s'occupe aussi de la logistique reliée à l'hébergement des artistes: hôtel, avion, transport.
Quel est le processus de sélection des artistes?
La partie la plus désagréable de leur travail consiste à assister à d'autres festivals majeurs à l’étranger: Sònar à Barcelone, Governor’s Ball à New York, Coachella en Californie, Ultra à Miami, Movement à Detroit, Mutek à Montréal et Mexico… La liste peut être longue. Non, mais quel travail ingrat?
Blague à part, ils doivent être en mesure de savoir quels sont les artistes qui amèneront une performance live intéressante, qui innoveront. Ce qui sort de l'ordinaire, qui amènerait de la diversité aux festivaliers… Le but est d'offrir un large éventail de possibilités à la crowd montréalaise.
Par la suite commence le vrai boulot, se fiant à leurs goûts personnels et ce qu'ils ont vu en prestation, ils remplissent un tableau physique. Ils lancent de noms, des suggestions, des souhaits. Peu à peu, ils évaluent la faisabilité de la venue des artistes, le tableau se tranpose vers excel, devient virtuel, un genre de puzzle s’assemble. Ils contactent les agents d'artistes, signent des contrats. Le processus se poursuit jusqu'à l'événement, où on doit parfois booker des artistes à la dernière minute. #TBC
L’Igloofest se veut un peu plus grand public que le Piknic Électronik. L'équipe de programmation se permet de ratisser un peu plus large. Ils recherchent des artistes un peu plus up tempo, qui vont faire danser le public. Le budget programmation est plus élevé, c’est pourquoi il peut y avoir plusieurs têtes d’affiche. Les artistes émergents (ceux qui n'existent pas encore), qui commencent à se faire découvrir du public sont sélectionnés plus rapidement. D'autres artistes plus établis ou carrément de vieux routiers viennent se greffer à la programmation plus tardivement selon leurs styles musicaux. L'assemblement de la programmation semble être un processus assez funny.
À quoi les festivaliers peuvent s'attendre pour l'édition 2014?
Encore une fois, la programmation est assez diversifiée, chaque jour apporte un son différent. Très peu de gens le savent, mais à part quelques artistes locaux, très peu d’artistes ont joué 2 fois à Igloofest. Comme nouveauté, la deuxième scène devient elle aussi, extérieure. Un empilement de conteneurs avec des nombreuses projections pourra faire danser jusqu'à 600 personnes dans un environnement immersif. La deuxième scène sera donc beaucoup plus accessible. Le dôme demeure, mais il aura une nouvelle fonction: on y tiendra le fameux concours de one-piece. Il y a des spéciaux pour les soirées du jeudi et il est possible d'acheter ses billets à la nouvelle Iglooboutique située au 4523 St-Denis, coin Mont-Royal. Toutes les infos se retrouvent sur le magnifique site de l'Igloofest. On espère sur des températures un peu plus clémentes, le froid a ralenti les ardeurs des Montréalais en 2013!