Le boy Borey n'est pas sans ambition. Il a plongé à mains jointes dans l'univers des barbiers et souhaite plus que jamais vivre de sa passion. Très stimulé par le hype soudain entourant la pratique de ce vieux métier, il met tout en oeuvre pour réaliser un rêve qui lui est cher: ouvrir son propre commerce. Je suis allé lui rendre visite pour l'encourager et pour connaître l'histoire du lavalois qui coiffe plusieurs beatmakeurs et rappeurs de Montréal.
Il a commencé en coiffant ses amis il y a 6-7 ans. Devant son succès, la demande s'est tranquillement mise à augmenter. Autodidacte, Youtube lui a enseigné quelques techniques. À la grande déception de ses parents, il a délaissé des études en finances à l'ESG pour se consacrer à temps plein à la coiffure il y a environ 2 ans. Il souhaite maintenant prendre les choses plus sérieusement et entamera un cours de coiffure plus axé sur les coupes pour hommes prochainement. Les cours de coiffure traditionnels sont vraiment plus tournés vers la coiffure féminine. Disons simplement que le foil pour les mèches et les bigoudis n'étaient pas trop la tasse de thé de Borey. Il préfère les dégradés, les blaireaux et la crème à barbe. Il veut être barbier. Pour les mâles. Et il porte une moustache à rendre jaloux.
Ses inspirations proviennent souvent du web, des réseaux sociaux. Il suit certains barbiers qu'il apprécie sur Instagram, Facebook et Twitter. Il a aussi participé à une convention de barbiers cet automne à Vancouver. C'est là qu'il a réalisé l'ampleur du barbergame. Le métier est perçu différemment aux États-Unis où les compétitions et les rassemblements ne sont pas rares. Il est allé dans l'Ouest avec son partenaire, Dave Dumay, avec qui il aimerait ouvrir un shop. Ils opèrent tous les deux sous le nom des Marchands de Fraîcheur. On les aperçoit dans des pop-up shops, lancements et autres événements turbo-cools. Vous pouvez contacter Borey via sa page Facebook, le suivre sur Instagram via @boeycutt et lui envoyer un tweet sur son compte Twitter. C'est la grosse mode d'avoir un barbier à son événement. Ces gars-là font vraiment la job.