Les températures nous permettant de porter des gros tricots chauds maintenant arrivées, j'ai choisi cette semaine de vous donner quelques notions de base sur les fibres synthétiques et naturelles les plus utilisées par les détaillants. Il est important de savoir ce que l'on achète réellement et dans quoi on investi notre argent. Porter attention à la composition d'une pièce de vêtement avant l'achat ne fait jamais de tord et peut vous sauver d'un achat que vous pourriez regretter.
Pour ce qui est des matières synthétiques, c'est l'acrylique qui est la plus souvent employée en mélange avec de la laine ou autres. Développée spécifiquement pour imiter des fibres plus nobles, elle garde (plus ou moins) au chaud et permet de diminuer considérablement les coûts de production. Un pull de qualité ne devrait donc pas être conçu en majorité en acrylique ou en tout autre matières synthétiques (polyamide, polyester, nylon).
Les mélanges ne sont pas seulement utilisés dans le bas/moyen de gamme. On retrouve aussi beaucoup de mélanges, entièrement de fibres naturelles cette fois, dans des pièces de qualité et un peu plus dispendieuses. Plusieurs vêtements, bien qu'ils soient en majorité faits de laine, peuvent aussi contenir de l'alpaga, du mohair et du cachemire, entre autres. Ces dernières sont considérées comme des fibres nobles, parce qu'elles sont plus douces, plus fines, plus rares et plus chaudes que la laine.
En terminant, je vous invite à regarder attentivement l'étiquette à l'intérieur du chandail, souvent située à la hauteur des hanches (et non celle dans le dos, où l'on retrouve la taille). Il ne faut jamais se reporter seulement aux belles étiquettes bien voyantes sur le vêtement. Les boutiques nous font parfois des faux espoirs quand ils inscrivent CACHEMIRE et qu'après vérification, le chandail est à peine conçu de 10% de cachemire.