Inspiré de faits vécus, le film raconte l’histoire de Ron Woodroof, (McConaughey) un électricien texan qui lutte pour sa vie alors qu’il apprend qu’il est séropositif. Ainsi, le film suivra la lutte acharnée que mènera le protagoniste afin d’outrepasser le délai de 30 jours que le médecin lui a donné avant qu’il décède. Il acceptera difficilement et douloureusement cette nouvelle, mais ce sera la rage de vaincre qui sera le moteur du film.
Ce film sort parfaitement du cadre des grandes superproductions américaines larmoyantes où le héro se bat à la manière de David contre Goliath. Le personnage de McConaughey est un cowboy texan homophobe. Selon lui, le VIH est une maladie qui se transmet seulement entre hommes. Puisqu’il désire par-dessus tout vivre, il devra faire acte de foi et collaborer avec ce qui lui répugne le plus.
Ce film qui présente un Matthew McConaughey – complètement transformé pour la cause du film – est captivant par le fond qu'il n’est pas trop moralisateur et sociologique. Vallée signe ici un film sur un combat entre un homme et sa fatale maladie. Toute la justesse du propos s’y retrouve. Bénéficiant d’un petit budget, ce virtuose a su exploiter pleinement les avantages du cinéma indépendant en nous présentant un film à la fois touchant et intrigant. D’ailleurs, il serait hors de tout doute raisonnable que ce film ne soit pas considéré lors de la tenue des prochains oscars.
Ce film est présentement à l'affiche seulement à Montréal, mais dès le 22 novembre vous pourrez aller le voir dans un cinéma près de chez vous.