J'ai vraiment de la difficulté à faire des choix lorsque l'heure de POP Montréal arrive (on s'entend que c'est émergent sur un temps tout ça). Ma tactique cette année a été de regarder la programmation et d'acheter un album au hasard. Un move rentable; j'écoute l'album en boucle depuis deux semaines, j'en ai parlé à tous mes amis et je suis allé voir le groupe à la Sala Rossa (rushant).
Par contre, toi, je t'en ai peut-être pas encore parlé.
Le formation torontoise DIANA constituée de Carmen Elle (Austra + Army Girls), Kieran Adams (Warm Myth + Bonjay), Joseph Shabason (Destroyer) et Paul Mathew (Hidden Cameras) est reconnue pour ses sons électros sensuels. Leur premier album Perpetual Surrender est sorti depuis août dernier. Un album d'ambiance qui créé (presque) une dépendance.
Vos oreilles doivent s'attendre à : frissons, douceurs et rythmes du début des 80'S. Un mélange à point pour l'automne qui s'installe tranquillement.
(Doldrums s'est aussi amusé à remixer leur hit Born Again)
En concert, Carmen Elle la chanteuse et guitariste, brille par son étrangeté légendaire. Son côté timide (pour ne pas dire son absence), son look à la garçonne et son état de semi-plaisir font sourire. L'artiste fait rapidement oublier son malaise avec l'ambiance rêveuse apportée par sa voix envoûtante, le mélange des claviers, le saxophone et la guitare.
*Petit hic : ayant qu'un seul album à leur actif, les musiciens ne peuvent répondre à la demande lors d'un rappel. «This is all we know how to play!», comme ils disent.
En espèrant que le groupe pourra subvenir à nos besoins auditifs d'ici quelques temps.
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DIANA
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