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Célébrons la culture noire avec Karim Ouellet [Entrevue]
Crédit: Courtoisie

L’année 2018 a bien commencé pour Karim Ouellet! En effet, l’auteur-compositeur-interprète vient de remporter le prix de l’Artiste s’étant illustré à l’international au Gala Dynastie et il a été sélectionné pour être le porte-parole de la 27e édition du Mois de l’histoire des Noirs, en compagnie de Dre Myrna Lashley, chercheuse et professeure de l’Université McGill.

Un nouveau titre qui va très bien à la star de la Pop québécoise, car grâce à son père diplomate, Karim a eu la chance de grandir dans plusieurs pays (Canada, Sénégal, Rwanda et Tunisie) et d’être exposé à différentes cultures. C'est ce qui fait de lui un excellent ambassadeur de la diversité et la personne idéale pour promouvoir la culture noire au Québec.

À l’occasion de cet événement, j’ai décidé de m’entretenir avec Karim Ouellet afin de parler du Mois de l'Histoire des Noirs et de ses activités et événements. Et aussi pour discuter un peu de musique, à quoi bon bouder son plaisir ?
 

Que signifie le Mois de l'histoire des Noirs pour toi?
Ça constitue avant tout l'occasion de souligner les accomplissements et les succès des membres de la communauté noire, dans tous les domaines. C'est aussi une opportunité pour se réunir, partager, discuter et tisser des ponts.

En tant que porte-parole, quel type de contribution espères-tu pouvoir apporter au Mois de l'histoire des Noirs ?
C'est tout simplement de me servir de mon humble tribune pour faire connaître la programmation et les activités qui constituent le Mois de l'histoire des Noirs. Parce qu'il y en a pour tous les goûts: expositions, conférences, cinéma, théâtre, musique et plus encore.

Qu'est-ce que tu réponds à ceux qui disent que le Mois de l'histoire des Noirs n'est plus nécessaire en 2018?
Je pense qu'ils sont rares, mais je leur réponds tout d'abord qu'on n’a jamais fini d'apprendre. Et je rappelle également l'importance de souligner à l'encre indélébile tous les différents apports des Noir(e)s au Québec, et de toujours les remettre en lumière.

Tu viens de remporter le prix de l'Artiste s'étant illustré à l'international au Gala Dynastie. Est-ce que gagner ce prix était important pour toi?
Je suis toujours très reconnaissant qu'on souligne mon travail. C'est plutôt encourageant pour la suite des choses.

Est-ce que le Mois de l'Histoire des Noirs s'adresse seulement à la communauté noire?
Absolument pas, ça s'adresse à tous les Québécois(e)s, tous les êtres humains, de toutes les origines.

Quels sont tes coups de cœur ou événements à ne pas manquer lors du Mois de l'histoire des Noirs?
Jardins de rêves, 10 février au Victoria Hall. Poésie et musique classique mettant en vedette la soprano Marie-Josée Lord et le poète Doudou Boicel. Hommage à la kora, 3 février au Gésu. Interprété par le Sénégalais Zal Sissokho et le Sud-Africain Derek Gripper. La couleur de la beauté et ses nuances d'acajou, du 20 au 24 février, au 2456 rue Beaubien (exposition photo).

La tournée de l'album Trente t'a emmené un peu partout. Est-ce qu'il encore des endroits où tu aimerais performer. Si oui, lesquels?
Oui! En Allemagne et sur l'Île Maurice.

As-tu des nouveaux projets musicaux à venir?
J'ai commencé à travailler sur un nouvel album il y a peu de temps. À part ça, il me reste encore des concerts à donner au cours des prochains mois.

Un dernier mot?
N'hésitez pas à consulter le moishistoiredesnoirs.com pour connaître toute la programmation du Mois de l'histoire des Noirs.
 

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